L'Europe à quai, la Russie bataille contre l'EI, par Patrice
Je me marre !
Si ce n'était une dérision, je dirais que l'époque est
merveilleuse qui fait que je passe mon temps à rire.
Il s'agit bien sûr d'une galéjade ironique et
impertinente. La dernière occasion m'est donnée par Poutine. Pas en tant que
clown, mais en tant que stratège militaire et politique. Il administre la
preuve que tout seul (soutenu moralement en
attendant plus par l'Iran), il donne un coup de main à el-Assad dans sa
guerre contre l'EI. Vu l'état de l'armée syrienne, c'est donc bien d'une initiative
et d'une réalisation 100% russe à laquelle nous assistons.
Alors que nos "vaillants"
européens ne sont pas capables de se mettre d'accord à 28, lui tranche dans le
vif et il agit tout seul ! Il fait donner la marine ! Quand c'est la
marine qui pilonne, ça ne rigole pas question calibre... Il fournit du matériel
dernier cri aux troupes au sol et il donne l'appui aérien avec l'équivalent des
meilleures aviations du monde. Chapeau l'artiste !
On pourra trouver qu'il a une drôle de façon d'agir
dans la partie ouest de la Syrie alors que le gros des troupes de l'EI se
trouve plus au nord et à l'est et qu'il y a peut-être eu des dégâts collatéraux
toujours regrettables, mais nos amis américains peuvent nous expliquer ça très
bien... Toujours est-il que c'est lui qui est aux commandes pendant que nos joyeux drilles européens passent leur
temps en réunions avortées.
Son initiative n'en est pas moins douteuse qui consiste
à venir aider un criminel de guerre, mais après tout, se passer de el-Assad, ce
serait se retrouver dans la situation qu'on a connu en Irak avec Saddam Hussein
et en Libye avec Kadhafi.
Commencer par se débarrasser du potentat affreux avant
d'agir, c'est laisser le pays vacant après la guerre et on a déjà vu ce que
cela donnait. Il vaut peut-être mieux faire avec lui que sans lui, quitte à
agir en conséquence après et régler "l'affaire".
Nous allons donc certainement assister à un nettoyage
en règle à propos duquel Poutine avait déjà dit, au sujet des terroristes
tchétchènes, qu'il irait les chercher même dans les chiottes s'il le fallait.
La pantomime se joue à Bruxelles pendant ce temps-là !
Patrice C.
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