article de presse censuré sur le "forum du tir sportif"

Les dessous des trafics d’armes[i]

Les ventes d’armes autorisent tous les coups bas pour brader, solder et faire circuler fusils d’assaut, lance-roquettes, chars, avions, sous-marins. La concurrence est reine dans ce secteur économique singulier. Et l’on s’étonnera virginalement de la circulation de gros calibres dans nos rues.

Loi internationale et décisions de l’ONU définissent deux sortes de vente d’armes. La vente d’armes officielle se réalise entre pays acheteurs non soumis à embargo et qui respectent les normes en vigueur relatives aux droits de l’homme. Un vendeur scrupuleux n’engrangerait aucune vente, eu égard à la rareté des pays répondant à ces deux critères. Alors, place au marché « gris », voire au trafic noir d’armes.

C’est durant la période de la guerre froide, dans les années cinquante, marquée par les campagnes de décolonisation et les guerres civiles sur tout le globe que le trafic d’armes a pris son essor économique. Les gouvernements bulgare et yougoslave soutiennent clandestinement le FLN en Algérie, entre 1958 et 1961, par l’envoi massif d’armes légères et lourdes. La France, de 1967 à 1970, approvisionnent en armes lourdes et légères les insurgés du Biafra par les voies souterraines du Gabon et du Cameroun. Barbouzes et mercenaires sont à la fête. Ils s’adjoignent les services des trafiquants d’armes, quand ils ne sont pas eux-mêmes les acteurs de cette économie. L’enrichissement de ce trio est patent avec les guerres civiles meurtrières du Congo-Katanga et du Yémen durant toute la décennie 1960.

Un marché juteux

C’est durant le conflit Iran-Irak de 1980-1988 que le marché « gris » a pris de l’ampleur. Au prétexte de lutter contre le régime de Téhéran de Khomeiny, la France a approvisionné l’armée de Saddam Hussein, l’allié irakien de l’époque, principalement son armée de l’air ; l’Autriche, quant à elle, a fourni l’artillerie de Bagdad avec des canons de 105 et 155 de la Krauss-Maffei. Toutes les négociations et tractations se sont tenues à Athènes et Larnaca sous les auspices de diplomates, barbouzes et mercenaires mêlés. Plusieurs négociateurs des diverses parties sont mystérieusement décédés par « accidents » ou « déficiences cardiaques », selon le boursicotage des matières en vente.

En 2010, une commission de l’ONU a mis en évidence que le marché gris de l’armement était aussi lucratif que la prostitution et le trafic de drogue. C’est-à-dire que la vente d’armes rapporterait 1.200 milliards de dollars chaque année. Cinq cents millions d’armes légères, pistolets, revolvers, fusils et mitraillettes circulent dans le monde sans permis, dont 100 millions en Afrique, aux mains de simples quidams, de milices, de tireurs « sportifs », de terroristes et mafieux. De 2005 et 2010, les ventes d’armes légales et illégales ont progressé de 22%.

Les principaux vendeurs d’armes légères sur le marché légal et gris sont dans l’ordre d’importance, la Russie, la France, l’Italie, la Grande-Bretagne, l’Allemagne, les Etats-Unis et la Norvège. La Bulgarie, par le biais de la société Kintex tenue par les anciens espions du KTC, la Corée du Nord et l’Afrique du Sud vendent ce même type d’armes au marché noir.

La Russie est aujourd’hui le premier vendeur sur les marchés officiels, avec 31% de marché, les Etats-Unis avec 30%, la France 9%, l’Allemagne 6%, le Royaume-Uni avec 4%, l’Ukraine avec 2%. Sur le marché gris, Brésil et Chine s’emparent de bonnes places. Actuellement, les pays les plus acheteurs sur le marché parallèle sont le Soudan, le Congo, la Sierre Leone, le Liberia, l’Erythrée, la Colombie et la Somalie, pays dont les populations civiles traversent la mort sans cause réelle et sérieuse. Au hasard des approvisionnements d’armes vers quelque partie factieuse, ou partie étatique.

Le Serpent Rouge

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[i] Ce mien petit « papier » innocent, paru début 2011 dans un hebdomadaire national syndical & confédéré, a été censuré par les administrateurs du site « Forum du tir sportif » tenu par des membres de la Fédération Française du Tir sportif (FFTir).

Mieux encore, il a été dénoncé par quelques-uns de ses héros à la queue de détente experte.

En observant les effectifs, on peut y voir toute une population de cinglés du gros calibre, camouflant fort bien qui, leur appartenance à la mouvance d'extrême droite chrétienne & juive (LDJ, pour Ligue de défense juive), ou bien encore la droite forte (UMP canal historique) & quelques endiablés du seul tir à vue à la première occasion faisant le larron.

NON A LA DETENTION D'ARME,
NON AUX GROS CALIBRES A DOMICILE,

NON AU LOBBYING du GROUPE GUILLAUME TELL durant les campagnes électorales.