icône déchue de la gauche : Daniel Mermet, patron harceleur (RUE 89)

Lire l'article de Rue 89 & suivre le lien d'Article 11 =

http://www.rue89.com/2013/07/06/harcelement-moral-chez-mermet-emoi-ligne-embarras-a-radio-france-243990


C'est ainsi. La gauche si teintée de moraline, si sûre d'elle-même dans ses prétentions à la sincérité salariale, si alerte aux convictions aussi souples que les actions de ses bourses "éthiques"... se prend les pieds dans le PAF, une fois de plus.
 
Mermet déraille. Daniel & ses "AMG", ses "auditeurs modestes & géniaux" dont il caresse à longueur d'ondes l'hypothalamus & quelques neurones dignes d'assouvir une attirance morbide pour la souffrance  extatiquement médiatique à la déréliction du monde, tout le monde, les précaires & sans-terres de toute la planète, les prolétaires, les chômeurs, les retardés sociaux, les avancés de la garde rougeâtre, le Monsieur cultive l'ardeur à rimer avec sa seule caricature qu'il bichonne, triture en divin producteur "génial pour ses AMG", enjolive une réalité suave à ses yeux pour former sa propre légende. On est jamais trop prudent : se créer, en veille de mort civile, sa propre histoire ! Morbleu, saint Daniel...
 
Dès l'origine, le malandrin des soutes radiophoniques sentait le soufre. Du moins tout journaliste ayant eu, de près ou de loin, quelques accointances avec la Maison de la radio, dans le XVIe arrondissement de Paris, ou avec des techniciens, des administratifs ou des pigistes & reporters de la maison ronde connaissait une situation tue naguère dans les syndicats de journalistes (dont le mien).
 
Mermet est comme Robert Ménard : ce dernier, très tôt auto-entrepreneur & aventurier politique, encarté dans un lycée d'apprentissage de la com' appelé LCR, fonde une petite officine de presse pour défendre les reporters de terrain. Louable. Puis, aux tourments des années d'avant-guerre, le roi-des-reporters homeless se plie aux injonctions frontistes pour les municipales de 2014 (aux exigences pancapitalistes, pour le cas Mermet). Comparaison n'est jamais raison; parcours aventuriers forment une commune ligne de conduite.

 
Quant au Monde Diplomatique, organe mensuel & gentil serviteur de quelques analyses pertinentes, si englué dans "l'alter-pensée", ita est en dehors de tout rapport concret avec le peuple, autrement que par des bras tendus dans la profondeur de clefs pour saisir le monde tel qu'il fut, va, ira pour ceux qui saisissent une grille de lectures, il lui revient à son encre & sa direction dispendieuse en bâtis de se taire, ou fermer les yeux, les ouïes sur leur lieu de propagande utile pour glaner quelques lecteurs "modestes & géniaux".
 
Une idole est enfin révélée. Il en reste d'autres : les leaders syndicaux, par exemple. Comme Mermet, d'aucuns sont dévoilés. Il faut retrouver les témoignages des vécus salariaux de quelques employés de la Cgt, de la Cfdt & d'ailleurs, y compris la chère Maria, suicidée dans le patio de la Cgt, à Montreuil au début des années 2000 à la suite du comportement salace & patronal de son chef de service... un permanent de la confédération Cgt passé aussitôt retourné après les émois du deuil collectif & d'une enquête de police expédiée (avec avancement, bien entendu) dans son administration pour faire taire les rumeurs en interne. Surtout après un reportage de M6 relayé par le seul Canard enchaîné.
 
Rien ne change sous le soleil militant. Du point de vue de ses hérauts banqueroutiers bureaucrates, point de salut, sinon la condition sociale acquise : sans théorie fondée sur l'analyse concrète, sans une méthodologie ancrée dans la stricte indépendance à l'égard de tout schème théorico-sensible, de toute pensée conforme, de tout esprit de clan, de tout lien partisan, de ce comportement de "fan" assimilant le militant adorateur tel un adepte-fan de Johnny Halliday (peut-être les tatouages de Johnny en moins), rien n'élaborera jamais liberté, autonomie & émancipation intégrale de l'être. Ceci relève d'une autre histoire.
 
OP
 
 
 
 

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