Politique (foot-taxe, reculade), par Patrice C.


De la reculade comme politique

Pouce, pitié, grâce ! On n’en peut plus ! On va sauter en marche.

Après les 75 % sur la fortune, l’écotaxe et bien d’autres (le dénombre serait trop macabre), voici les 75 % du football qui sont reportés. Mais où vit-on, qui sommes-nous devenus, où allons-nous ? Peillon peut encore dormir tranquille tant que les syndicats et associations ne pousseront pas plus fort. Tiendra-t-il jusqu’à la fin du mois ? Le jour d’une rencontre de foot paraît-il primordiale et dont Le Parisien nous dresse le tableau des incidences gravissimes en cas d’échec, nous pouvons, déjà avant le match, être inquiets. Puisque tout fout le camp, pourquoi pas l’aventure mondiale du foot français ?

La confiance ? Mais en qui, en quoi ? Y-a-t-il lieu d’avoir encore de l’espoir ? Tout le monde aux abris ou sous la couette ! Ne plus rien faire, ne plus rien croire. Elle est belle l’époque !

Les vieux vivent sur leur passé, les jeunes marchent vers un mur. « Et l’enthousiasme, bordel ? » Qu’est-ce que voulez comme enthousiasme ? Qu’est-ce que vous espérez encore ? Pas pire ? Mais trop tard, pire c’est demain ! C’était déjà aujourd’hui !

Que j’aimerais que tout cela ne soit qu’un cauchemar, transitoire, passager. Mais non ! Il dure depuis le 12 mai 2012 ! Ceux qui ont joué le 12-5-12 ont perdu ! Les autres aussi d’ailleurs. On ne sort de chez soi qu’obligé, la tête basse, la queue entre les pattes (pardon mesdames). On ne voit plus rien, tout juste quelqu’un. On bouffe du bitume. Ne nettoyez plus vos lunettes, ce serait pire !

Cette fois, les paroles, les projets, les promesses : FINI ! Au panier ! A la poubelle ! On ne croira plus jamais et ça, c’est pire que tout. « Chat échaudé craint l’eau froide ! » Et pan ! Tenir. Il faut tenir ! Seuls nous sommes.

Catastrophisme ? Que non ! Réalisme ! Regardez ! L’espoir est la suite, ce qui vient après une catastrophe. La nôtre, de catastrophe, elle est datée : 2017 ! Donc tenir ! Ce n’est pas pour autant que derrière il y aura l’espoir nouveau. Non, non ! Méfiance ! En quart ! Ferré chantait l’espoir dans le ventre des Espagnoles, après Franco. Et nous, aujourd’hui, il est où l’espoir ? Il en a pris en vieux coup ! Pour le requinquer, va falloir de l’air. Beaucoup d’air et du meilleur.

Patrice C.

 

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