Nicolas Sarkozy, un gardé à vue comme les autres ?


Des droits de la défense, une fois de plus.

Et un, et deux, et trois, et quatre...et cinq millions "officiels" de
chômeurs...
Pendant que François Hollande président se concentre sur la clef majeure de son mandat, le football et les matchs, l’éventuel projet de décaler le défilé du 14-Juillet en cas de finale des Bleus, notre ancien chef de l’Etat Nicolas Sarkozy est placé en garde à vue depuis ce matin dans les locaux de l'office anticorruption (Oclciff) de la Police judiciaire dans une affaire présumée de trafic d’influence…

Plaise au respect des droits des gardés à vue qu’on garantisse tous ses droits à Nicolas Sarkozy, qu’il conserve ses lacets et son ceinturon et qu’il évite la fouille à nue, la prise d’ADN et les menottes dans ses déplacements dans les bureaux. Son avocat Me Herzog est en GAV depuis hier, comme deux hauts magistrats de la Cour de cassation. Espérons donc que l’ancien locataire de l’Elysée ait trouvé un conseil efficace qui puisse intervenir dans toutes les phases de la procédure.

Nous avions d’ailleurs développé ces questions sur quelques points de vue ici même, dans L’Atelier du Serpent rouge :



 
Nous aurions personnellement conseillé à l’ancien chef d’Etat de demander à voir un médecin et de conserver le silence, de ne pas répondre aux provocations et bien manger les barquettes riz-poulet ou ratatouille dès qu’il le peut. Dans les couloirs, je l'aurais incité à ne pas fraterniser avec quelques petites frappes qui pourraient en profiter pour le heurter ou jouer "les donneuses". Mais bon, Nicolas Sarkozy est lui-même de formation juridique et avocat, il devrait très bien s’en sortir. Rien de grave, une péripétie certes inédite dans l'histoire de la Ve République, mais une péripétie qui renforce l'ardeur d'un retour en force du champion toutes catégories...
LSR
 
 
Ajouts circonstanciés.
14h15. J'apprends que le champion de la droite moderne et aussi forte que le rhum a refusé de prendre un avocat lors de sa GAV. Puisse-t-il bénéficier d'un verre d'eau chaque fois qu'il le désire sans quémander comme un vulgaire justiciable parmi des fonctionnaires disciplinés... Je suis inquiet. Nous sommes en juillet, entre les concerts de Madame, les conférences à 100.000 euros à travers le monde, j'espère qu'il ne va pas nous refaire le coup du malaise vagal.

 

 

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