UMP : "C'était la dernière séance, et le rideau est tombé... lalala-lala-lala"


Série Z à l’UMP.

Personne ne méconnaît plus ces derniers jours les rafraîchissantes nouvelles concernant les mœurs « professionnelles » au sein du siège de l’UMP. Comme à Dallas, les Jr et hystériques sont légion. Ils creusent, ils creusent… mais ne trouvent ni solutions, ni pétrole.

Quand certains gagnent très bien leur vie en d’obscurs emplois (des collaborateurs à 7.500, 12.500 euros) surajoutés à d’autres fonctions, d’autres bénéficient de paiements de forfaits de téléphone mobile à 10.000 euros, de billets d’avion, d’hélicoptère, etc.

Ces responsables politiques sont de si excellents gestionnaires qu’ils offrent là à leur famille politique un parti exsangue de plus de 75 millions d’euros de dettes cumulées. Quant aux perspectives d’avenir qu’ils proposent aux Français, brisons-là toute espérance…

Dire qu’on a affaire à des cadors serait ironique. Pensez donc un peu, ces gens-là dirigent notre pays depuis des années, dirigent des départements, dirigent des régions, dirigent des communes et nous donnent, à nous Français, leçons sur leçons… rappelez-vous : « il faut savoir faire des sacrifices »… en matière de pensions de retraite, en matière de sécurité sociale (les remboursements de médicaments et soins s’abaissent), en matière de salaires abaissés, en matière de mobilité, en matière d’employabilité, en matière de dissolution du CDI, etc.

Un même art consommé de la gestion d’une entreprise les mettrait tous à la porte depuis longtemps.

 
Grand bluff ou Grand pardon.

Les audits financiers et comptables orchestrés par le triumvirat lancent une énième guerre des chefs, des clans et des tribus rivales. Mais à l’UMP, on n’en reste jamais à un scénario simpliste. Aussi, dans la nuit de mardi à mercredi, le bureau du responsable de la gestion des adhésions a été cambriolé, l’armoire forte renfermant les fichiers des adhérents ayant été forcée, semble-t-il, au tournevis.

Alors on recherche les taupes, les espions des uns contre les autres et, par médias interposés, on dénonce les « dénonciateurs » et fournisseurs de documents internes à la presse. Et, histoire de nous faire passer ce mauvais polar pour une comédie guillerette, comme l’écrit dans son billet ci-dessous notre ami Patrice, tous adoptent en chœur la posture victimaire bien commode pour tenter de s’exonérer de tout.

Nous ne sommes pas dupes. Néanmoins, reste que jamais un scénariste de série Z n’aurait osé ajouter à l’affaire de l’élection interne de 2013 et Bygmalion le spectacle de ces dernières semaines : des perquisitions au siège, des gardes à vue, des mises en examen, le retour espéré du « sauveur suprême », tout cela faisant suite aux élections municipales et européennes dont on connaît le sens politique et la direction que notre pays prend.

L’Atelier du Serpent rouge vous prévient pourtant depuis au moins 15 mois du mauvais tour pris par ce film-là. L’histoire repasserait-t-elle les mêmes plats ? Suite aux prochains épisodes…

LSR

 

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