Après "la" photo, à la gamelle de l'interrogation des pouvoirs, par Patrice
Pendant ce temps-là.
"On"
emballe le monde médiatique. "On"
brode sur la misère des migrants alors que des instances internationales
existent qui ont été créées pour ça (l'Onu) et ça ne fonctionne pas. Il va
falloir se décider à l’enterrer, comme feue la SDN. Ne parlons pas de la
sous-Onu (l'Europe) qui administre une fois de plus la preuve de son incurie,
voire de son inexistence pure et simple comme elle l'a déjà démontrée x fois.
Une photo tire des larmes à toute la planète ?
Mais ce n'est ni la première ni la dernière fois. Les photos, les vraies, les
bonnes, sont faites pour ça lorsqu’elles sont la quintessence du journalisme,
c’est-à-dire informer et émouvoir et tout dire en une image. Partout sauf dans
la presse française qui n’ose pas !
Pudeur de vierges effarouchées ou de rombières rassises.
On est trop habitué, élevé dans la médiocrité des symboles préfabriqués. On a
oublié que ça pouvait exister, l’émotion. Que depuis 200 ans qu'elle existe, la
photo est faite pour ça. Toute autre n'est que frime, insignifiance, vulgarité.
Tout juste souvenir ou faite pour travestir le quotidien.
Dans la "belle"
association européenne, il y a des pays qui dénotent, qui affichent des idées
peu orthodoxes, peu conformes avec l'idée initiale d’union et de solidarité.
Des gens pas recommandables qu'il faut exclure. D’autres qui entendent profiter
de l’occasion pour compenser un déficit de natalité ?
Rien ne se perd. Plus rien de gratuit, contrairement à
ce qu’on veut faire croire encore. Ce sera « ta sueur et ton calvaire contre du travail et un havre de paix ».
Les meilleurs sentiments se dissimulent derrière d’affreux
complots et comptes d’apothicaires malfaisants. C’est qu’il faut mériter, en
avoir bavé pour obtenir le droit de vivre comme tout le monde. Il faut même
désormais risquer sa vie !
Quel merdier ! Nos élus élèvent le ton ? Le leur !
Tout le monde en rang d'oignon pour la photo justement, de celles qui ne
servent à rien, qui ne signifient rien, et hop, à table chez le duc ! Au
suivant ! On fait des phrases, des périphrases, des non phrases, on brode.
On n'oublie pas sa cantine, sa gamelle. Le temps qu’on met à se mettre d’accord
pour se rencontrer, se réunir, c’est quelques centaines de morts
supplémentaires dans cette culture de microbes qu’est devenue la Méditerranée.
Une mer fermée, tout juste bonne désormais à écrémer l’excédent de populations
indésirables dont on ne savait pas quoi faire. Un égout à ciel ouvert, une poubelle
pour corps en perdition à la recherche d’un peu de paix, d’oxygène, de vie.
L’occasion très opportune pour beaucoup de monter aux
créneaux de la vie médiatique, de se faire voir, de dire des conneries qui ne
les engagent même pas pendant que des gosses traînent sur les routes et se
faufilent dans des barbelés, à bout de forces et aussi d’espoir. On ergote, on
mégote aussi. On tourne dans sa sphère en hamster triste. Ça ne fait avancer
aucune machine, c’est rien, “on“
existe, “on“ s’auto-justifie. Danse
du ventre, salamalecs. Dégueulasses !
Patrice C.
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