Silence... miséreux venu d'on ne sait où !, l'UE te crève, par Patrice


L’Europe des peuples n’existe plus !

Pour celles et ceux qui ont douté, elle ne fut d’ailleurs jamais faite pour “ça“, l’Europe. Les peuples… Tout juste une vague notion de valeur universelle. Une entité éthérée. Parlez-nous de l’Europe des banques, là, oui ! D’ailleurs, c’est bien simple : tout ce qui ne rapporte pas d’argent est à abandonner ! N’est qu’illusion, effet de manche, bonne conscience et compagnie. Tiens, tout juste bon pour les écolos !

La preuve ?

Au-delà des années de tergiversations, la voilà la preuve : les déshérités du monde laissent l’Europe énarchique et marchande à ses soucis essentiels.

L’homme, lui, surtout s’il n’est pas blanc, blond et chrétien, il peut crever ! D’ailleurs, on ne parle plus d’hommes, de femmes et d’enfants, on parle de migrants. Tout juste de réfugiés. Ça, c’est quand ils sont arrivés. Avant, c’est une bouillie informe d’êtres humains en mouvement. On se demanderait presque pourquoi. « Souviens-toi, Dandin, 1940, les ponts sur la Loire, la ligne de démarcation, les stukas… »

Empatouillés que nous sommes dans nos règlements communautaires, ne voila-t-il pas qu’on nous fait le coup de l’invasion est-ouest ! Inattendue l’invasion ? Pas tant que ça, c’est nous, les chrétiens, avec nos “frères“ américains qui avons foutu la merde à l’Est. Laissés dans la mouise des millions de personnes à la merci de coupe-jarrets sans loi. La seule fois où on s’est bougé le cul : pour les boat-people vietnamiens et cambodgiens. Va savoir pourquoi ? 130.000 que la France a accueilli. On a même affrété des avions pour ça ! « C’était au temps où Bruxelles “brusselait“ », comme disait Brel.

Aujourd’hui, vingt-huit ministres en charge du dossier autour d’une table et on déclare forfait ! Si ç’avait été vingt-huit banquiers, sûr que l’affaire aurait été pliée, en deux coups les gros ! Là, rien n’en sort ! C’est fini les « tata Merkel » ! Quand ils vont sur place maintenant, les politiques, c’est pour se faire peur et revenir avec des arguments qui confirment leurs craintes. « On est mal ! Très mal, chef ! » Alors, marche arrière toutes ! « Heureusement qu’on a les Hongrois ! » Sûr que c’est ce qu’ils se disent, très hypocritement, as usual of course ! Du coup, les Allemands s’alignent, les Autrichiens aussi, les Roumains, les Serbes, les Danois.

Pendant ce temps-là, on oublie ceux qui se noient tous les jours entre Benghazi et Malte… « On peut vraiment pas être partout ! » Ils ont surtout du mal à déjà être simplement en poste. La honte vient des autres, toujours. Le principe du fruit pourri.

Finalement, de rentabilité il n’est plus question en Allemagne. « 130.000, ça suffira ! » On va encore en piquer quelques-uns, pour être sûr d’avoir les bras et les cerveaux dont on va avoir besoin et le reste, basta ! On ventile ! On disperse dans toute l’Europe de l’ouest. Tout de suite, les cris d’orfraie ! Encore un coup des boches !

Bon, allez, on va pas s’éterniser ! Que la presse s’épuise, file sur autre chose et tout ira mieux…

Patrice C.

 

 

 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ce qu'est le syndicalisme libre & indépendant du macronisme-patronat

Aristote à Chartres (statuaire)

Malheur à toi permanent syndical de peu ! (tu ne sers qu'aux fiches policières)