L'horreur permanente pour tout & rien à la télé
Terreur à
domicile.
En ce retour de l’automne, j’ai souhaité
réalisé une expérience pas banale, puisque vous la réalisez, j’imagine, tous
les jours. Moi, non.
Quelques minutes, pas davantage, j’allume
mon téléviseur en milieu d’après-midi.
Je suis passé d’une chaîne à l’autre
pour tenter de suivre les news, les
infos, les chaînes infos.
Terreur.
Les génériques -ou musiques- sont martiaux. Un Airbus s’écrase dans votre salon.
L’effet est saisissant. François
Hollande va causer à l’ONU, patatras…
un son assourdissant, un gimmick terrible
annonce l’imminence, dans une heure, de l’intervention new-yorkaise.
Autre chaîne, même topo… roulements
de tambours mécaniques, notes graves… là, c’est pour annoncer la réaction d’un député
sur ce qu’a raconté Morano.
J’aurais cru à un nouvel attentat en
Inde, une catastrophe aérienne… eh bien non, rien d’autre qu’une vague interview de quelques secondes dont tout
le monde se fout sur l’une des âneries mensuelles de la foldingue de Lorraine.
Je passe sur une chaîne de sports en
continu. J’en tombe presque à la renverse. Le traitement d’un geste d’un
footeux est traité avec un sérieux déplacé, comme si on annonçait la mort de Lady
Di.
L’expérience n’aura duré que quinze
minutes. Dix-huit heures plus tard, je ne m’en suis pas remis.
Le traitement des infos à la télé, c’est
presque le caractère trotskyste de la révolution : une alarme permanente,
une terreur permanente.
LSR
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