L'incroyable bêtise électorale... un jour à droite, une nuit à gauche, par Patrice


Pourquoi et comment.

J’apprends que la mairie PS de Noisy-le-Grand (93) “passe“ à droite, aux mains du parti les Républicains.

En soit, rien que d’anecdotique. Pourtant, il est dit que la prime revient au sortant. Décidément, plus rien n’est vrai…

J’imagine le dialogue entre les deux titulaires, l’ex et le nouveau, au moment de la passation des pouvoirs :

-      Le nouveau maire au précédent : « Tu n’es pas étonné, je pense ? Tu sais pourquoi ? »

-      L’ancien au nouveau : « Non, je ne suis pas étonné et je vois pourquoi, mais je ne comprends pas comment. »

Effectivement, on peut comprendre qu’on ne vote plus pour le PS, au vu des résultats nationaux et de l’impact que cela crée sur la population, mais comment comprendre que l’on puisse, sans raisons objectives, voter pour le LR ?

Qu’on veuille se débarrasser des impétrants empêtrés dans les pouvoirs, on peut, mais comment expliquer qu’on puisse voter pour le parti de Sarkozy qui n’a jamais été aussi caricaturalement réactionnaire, car sur le fond c’est de cela qu’il s’agit, pas du maire de la ville.

Comment peut-on voter et donc donner crédit à des gens comme Wauquiez, Morano, Bertrand, Woerth, Dati et surtout Sarkozy ?

On peut vouloir se débarrasser des uns ou leur donner une leçon. De là à vouloir les autres… C’est choisir entre une stagnation et une régression.

J’aurais compris que les habitants de Noisy-le-Grand restent chez eux plutôt que de croire nécessaire, voire intelligent de choisir entre le pire et le pire.

Patrice C.

 

 

 

Commentaires

Enregistrer un commentaire

Posts les plus consultés de ce blog

Ce qu'est le syndicalisme libre & indépendant du macronisme-patronat

{Qu’entend-t-on pas institutionnalisation d’une organisation syndicale ?} A propos de représentation, l’organisation syndicale s’est innocemment auto-instituée instituante sous l’influence des forces antagonistes aux aspirations d’émancipation des travailleurs. Les structures sociales pérennes servent d’instrument de régulation, selon les désirs de l’ordre capitaliste de ranger le syndicalisme à sa main. Pierre Rosanvallon, ancien collaborateur de la CFDT devenu Professeur au Collège de France, dans un de ses essais, plaide pour que les syndicats deviennent «  des relais et des béquilles de la généralité  » (IN : La nouvelle question sociale , Ed. du Seuil, Paris, 1995, p. 23 et s.). La «  généralité  », pour ce courant hégémonique, est le champ politique. Ceci signifie pour Rosanvallon que le syndicalisme doit «  accompagner » et «  cogérer » l’ordre normatif capitaliste, en parfaite contradiction avec notre Charte d’Amiens de 1906, notamment pour la bataille essentielle
Lire la suite

Aristote à Chartres (statuaire)

Image
   Aristote est le maître absolu. Philosophe, il est le géomètre qui introduit la poesis dans l'acte même de penser philosophiquement. Est à ce titre philosophe tout contorsionniste des sens de la bâtisse & de la frise. Qu'il soit permis à l'observateur attentif de découvrir Démocrite. Ici, Christ est roi. Une constellation de personnages s'assemble dans les nues de ce chapiteau exemplaire de la cathédrale de Chartres. Des pères de l'Eglise, des docteurs de la foi, des prédicateurs, des évanglistes, des penseurs, poètes et artisans bâtisseurs semblent réunis pour qu'épouse Christ au monde. A moins que cela ne soit l'inverse... tout dépend du point de vue. Aristote est enjoint à la communion des hommes en statuaires ici représentés. Au Moyen Age, Aristote fut redécouvert grâce aux penseurs arabes, notamment Averroès et Maïmonide. Son influence parviendra jusqu'à saint Augustin par leurs intercessions. Il formera, au temps
Lire la suite

Malheur à toi permanent syndical de peu ! (tu ne sers qu'aux fiches policières)

{Un témoignage édifiant en guise de constat.} J’affirme volontiers que certains syndicalistes sont dangereux au plan juridique , devant par exemple un CPH s'ils ne sont pas en mesure de mobiliser le Code du travail, le Code civil, le Code de commerce, etc. avec les principes reconnus par les lois de la République française . J’en tiens pour bréviaire de ce cas douloureux parisien où un DP CGT d’une entreprise du 75 a entraîné en trois mois pas moins de neuf de ses collègues à signer une prise d’acte, sans avoir pris soin d’adresser quelques missives à l’inspection du travail, se contentant de tracts évasifs et d’échanges épistolaires subjectifs avec leur employeur. Ces écrits ne sont jamais fondés sur des arguments qui tiennent la route pour répondre à des exigences de preuve. Rattraper leur sort, si je puis dire, d’autant que le DP en question ne m’a pas livré un seul des prétendus méls adressés à l’inspection du travail, sera d’abord œuvre de création syllogistique. Sans en
Lire la suite