Hollande nous vend, Hollande nous brade, la clique social-démocrate nous coupe la démocratie, par Patrice C.


Barre à droite, toutes !


Hollande... il faut le dégager !
Foin des précautions de langage de certains et des affirmations pontifiantes de "ceux qui savent", le voyage de Hollande aux USA n'aura, comme c'était prévisible, servi qu'à le blanchir de tout manque de combativité. Il est allé là-bas pour recevoir la caution du Grand Dominateur et revenir gonflé à bloc du néo-libéralisme dont il est porteur depuis toujours.

Il est — se croit-il — grand parmi les grands alors que nous sommes en pleine capilotade. Il lui manquait l'onction et le brevet d'intronisation. Il est revenu avec les deux. Fouette donc, cocher ! On réunit les patrons étrangers à l'Elysée pour leur faire l'onction de sa servitude. Mal lui en prend, ceux-ci n'ont pas l'air de souscrire à ce fraîchement converti qui voudrait leur en apprendre et qui plus est les prend pour des pigeons, ce qu'ils réfutent selon l'éternel prétexte des coûts du travail en France.

Comme prévu, ce voyage n'aura pas été un exorcisme mais un masque destiné à dissimuler son tréfonds irréversible mais inavoué/inavouable. Qu'il est déjà très loin le temps des discours de campagne au Bourget où le seul ennemi était la finance… On ne lui demandait d'ailleurs pas de nous faire part de ses stratégies ni de ses états d’âme, juste d'être efficace.

De retour donc de Canossa, qui n'était en fait que le Graal de ses intentions, Hollande, comme prévu, nous assène la doxa néo, voire ultra libérale. Désormais, tout le monde au garde-à-vous devant les directives qui siéent si bien à Moscovici et autres premiers de la promotion des inspecteurs des finances. "Grâce" à Hollande, l'extrême libéralisme a désormais d'encore beaux jours devant lui. Il ne lui reste d'ailleurs que cette dernière cartouche à tirer tant l'époque le rattrape pour mieux le condamner et le faire disparaître. Sauf à ce que tous les politiques s'alignent sur cette théorie déjà moisie et à ce que Hollande ne fasse charrette commune avec Sarkozy, Attali, Minc, tout cela semble gravé dans le marbre de l'avenir d'une mondialisation heureuse pour les dix pour cent de la population mondiale… et pour un pour cent des plus riches.

Français, sachez donc et soyez en sûrs : votre tourment est maintenant agréé par le Grand Dominateur qui y voit l'accomplissement de sa volonté partagée avec les moins progressistes des dirigeants de ce monde, et tout cela est encore visible aujourd'hui à Paris avec un énième sommet de soumission française à une Allemagne de plus en plus conquérante et hégémonique.

Pauvres Fifi, pauvres poilus ! Le PIB se casse la gueule et le profit des entreprises descend sous les vingt pour cent de rentabilité. La cinquième puissance mondiale est entrain de se faire becqueter (alouette) pour le plus grand plaisir de nos meilleurs ennemis qui finiront bien par retrouver l'alliance familiale défunte avec l'Allemagne. Déclinisme ? Sûrement pas ! Nationalisme ? Vous n'avez rien compris ! Fierté : peut-être… Il en va surtout de bien-être, de progrès, d'adaptation et de réactivité. Il nous reste le Qatar…

On nous a vendu l'Europe (miroir, mon beau miroir…) salvatrice et son euro conquérant. On se retrouve devant le miroir et l'euro est entrain de se faire la soie de nos poches pour mieux redresser le dollar défunt mais toujours roi. Le pouvoir reste aux Etats qui sont d'ailleurs les créateurs de décisions et les seuls capables d'intervenir. Tout le reste n'est que fumée et espoirs mal placés, poudre aux yeux.

Décillez-vous et faites vos bagages pour un territoire éthéré : celui de la pensée unique, vendue comme seule salvatrice, car agglomérante. Le droit à la différence est de plus en plus désuet, voire réactionnaire. L'avenir vers autre chose vous est dénié : retour obligé dans le giron commun de l'ultra libéralisme. Nous avons (quelques-uns), vous avez cru (la majorité) à l'avenir moderniste ? Il vous en coûtera un retour à la case départ des Etats tout-puissants et de moins en moins démocratiques, car habités par la certitude d'avoir raison. Que cela vous plaise ou pas !

L'Histoire ne se répète pas ? Non, mais elle repasse les plats !

Patrice C.

 

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