Mélenchon, c'est fini le buzz télé


Mélenchon, l’idiosyncrasie de l’idiot utile de l’Europe à rixes

 
Il fut l'espérance des faibles. Méluche,
le jouet du PCF
Impayable ce Jean-Luc Mélenchon, au risque de désespérer tous ses ardents supporters lors de la dernière votation présidentielle…

Heureux candidat du Front de gauche en 2012, avec une alliance incertaine entre le résiduel PCF longtemps protégé par Dassault père pour un soupçon de paix sociale, son propre mouvement le Parti de gauche et divers groupuscules plus ou moins écologistes, plus ou moins communistes, Mélenchon était parvenu à accomplir ce que l’on appelle une « belle campagne », recueillant de nombreuses adhésions sur son nom. Désillusions, drogues pour tordus de l’Europe sociale.

Deux ans plus tard, les alliances opportunistes lui éclatent au nez au cador de l’Essonne.

A propos des listes européennes, entre autres plaies à sa transfiguration, « je ne sais pas ce que vont faire les communistes, j'espère qu'ils veulent faire des listes Front de gauche et qu'ils ne vont pas nous proposer de faire des listes avec les socialistes ! », a-t-il déclaré lors de l'émission BFM Politique / Le Point / RMC dominicale.

Pitoyable Méluche, degré zéro de la politique !

En doutez-vous ? Lisons ce que nous dit Simplet.

« Je suis un peu méfiant, parce que (à) Paris je ne m'attendais pas que les communistes nous abandonnent pour partir avec les socialistes [...] Ensuite quand ils disent quelque chose ils ne le respectent pas. Ils m'avaient dit qu'ils enlèveraient les logos [du FG sur les affiches de campagne d'Anne Hidalgo] et ils ne le font pas. Donc je suis devenu un peu méfiant et moins naïf », a affirmé l’eurodéputé… euh, pardon Simplet.

« Je suis roulé dans la farine », poursuit le leader maximo du Front de gauche, mais rien n’est fini à l’occasion de la composition des listes municipales selon lui, car « je ne suis pas seul ! », vantant « plus de 80 listes » de son parti avec les clowns européistes d’Europe Ecologie-Les Verts qui seraient présentes aux élections municipales (qui sont les EELV en pratiques : http://atelierserpentrouge.blogspot.fr/2013/10/les-verts-verts-de-gris.html ; http://atelierserpentrouge.blogspot.fr/2013/10/lyceens-slogans-putrides-et-dangereux.html).

Il poursuit, « nous avons plus de la moitié des villes de 20.000 où nous sommes avec des listes communes avec le Parti communiste et l'autre moitié nous sommes en liste autonome ».

Cette incohérence ne trompe personne. Jean-Luc, sois balayé définitivement dès le printemps, sauf par des médias qui apprécient les excessifs grand-guignolesques… ouf, Besancenot revient à la télé en ce moment… il fallait bien un Guignol de plus. Et sur le retour pour le fun

Le changement, c’est fini.

LSR

 
AJOUT au mardi 18 février -
Une dépêche de l'AFP de lundi soir note que le patron du PCF, Pierre Laurent a réagi aux propos de JL Mélenchon et en a profité pour annoncer que les listes Front de gauche sont évidentes pour lui, « parce que sur les élections européennes, nous avons la même analyse et nous sommes opposés de la même manière à la version libérale actuelle de l’Union européenne (…) je suis président de la gauche européenne, j’ai œuvré à ce que nous ayons un candidat même à l’échelle de toute l’Europe avec le leader de la gauche grecque, Alexis Tsipras (...) ».

Une telle mise au point du PCF révèle le dessous des cartes d’une alliance de circonstance électorale, où chacun tente de « croquer » l’autre. Ils seraient d’accord « sur les élections européennes » ; le sont-ils sur l’Europe elle-même ?

Et le sénateur de Paris d'insister : « je crois qu’il faut s’adresser au NPA, s’adresser à des socialistes qui sont en désaccord avec le pacte de responsabilité, aux écologistes qui semblent critiquer. Il doit y avoir un rassemblement très large de gens qui n’acceptent pas la poursuite de l’austérité en France et en Europe (…) ».
Embrassons-nous Folleville, Monsieur le sénateur Laurent… Labiche maîtrisait son écriture, lui… vous, vous proposez de concevoir des conglomérats de postures hirsutes, de désaccords circonstanciés sur une politique gouvernementale que vous accompagnez en tout, à quelques nuances de Riz-la-Croix. L’élection européenne pose un sujet précis. Dites-nous votre analyse de la question européenne, de ce qu'est le roman de l'Europe. Chiche ! Rassembler sur des postures n’est que la conception d’une débâcle et nous n'en pleurerons pas. Comme d’habitude, électeurs, poussière retourne à la poussière...
 

 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ce qu'est le syndicalisme libre & indépendant du macronisme-patronat

Aristote à Chartres (statuaire)

Malheur à toi permanent syndical de peu ! (tu ne sers qu'aux fiches policières)