Pas bien... pas bien du tout de s'attaquer au physique de Najat malgré la théorie du genre aussi nulle d'un Ayrault


Résidus et vieux lavements

Un papier de Nicolas Domenach, dans le Marianne de cette semaine du 21 au 27 février, me comble d'aise malgré la façon terrible dont affuble le sujet une opinion moisie aux parfums de Saint-Nicolas du Chardonnet, tant l’encens ne peut dissimuler une odeur si musquée de remugles vespéraux de lits consanguins.

Revenant sur un sujet aussi oiseux que la pseudo théorie du genre, c'est à une ministre porte-parole du gouvernement qu'on s'en prend, d’une quasi même façon que pour Christiane Taubira. Et il faut voir comme… Nous touchons le fond !

Nous avons encore franchi une limite qui pourtant ne paraissait pas atteignable, celle de l'identification, de la personnalisation d'un thème dévoyé, fourvoyé par des bas de plafond patentés : j'ai nommé les sempiternels Zemmour (qui pourrait être à l'affiche de l'Olympia, dans la catégorie pseudo-clown à deux sous), Morano (qui, et ce n'est pas une surprise, devrait retourner dans un cirque qu'elle n'aurait jamais dû quitter en tant que "belle en cuisses" en tenue de cuir SM d'entre deux numéros), Rioufol (qui a tout du cataplasme expectorant), Elisabeth Levy (qui racle les fonds de tiroirs et les cocktails espérant y trouver encore une poire pour la soif), Mariton (qui n'a même pas l'excuse de l'accent pour être pitoyable), Copé (premier chef de gang, maître d'une droite qui n'ose pas accouchée de ses idées et les regarder en face).

Tous ces "gens-là" traficotent plus ou moins avec des officines spécialisées en canulars éculés et autres bibles à bon marché que sont Le Point et Le Figaro-Pravda, dont le patron passe le plus clair de son temps en milieu judiciaire, ces temps derniers… Tout un panel bien recuit et consanguin de vermines assassines qui ont à leur actif plus de papier bleu que nous tous réunis.

Aller s'en prendre, sous des prétextes dignes d'une cours de récréation de CM1 à quelqu'un qui est en fonction d'Etat par vocation, mère de famille elle aussi et jeune encore tout autant que très agréable, au prétexte d'une soi-disant campagne politique malodorante.

Ne pas craindre de faire des comparaisons avec les auteurs odieux d’un génocide, c'est vraiment d'un goût exquis…

Il faut dire que tomber plus bas, cela ne leur est pas possible et qu'après tout, c'est leur niveau d'origine.

On ne s'élève pas dans la médiocrité, celle-ci est juste alimentaire. Faîtes passer les patrimoines, qu'on rigole…

Ces messieurs ont-ils la jalousie malsaine au regard d’une épouse décatie (déjà) ? A quoi tient la politique pour "ces gens-là" : une ministre plus belle que leur moitié ? Ah, frustration, déconfiture, quand tu nous tiens ! Payons-leur une poupée gonflable ou des godemichets et qu'ils ne nous foutent la paix ! A la niche !

Toute une clique en déliquescence dans des banlieues isolationnistes et protectrices est contente de se voir ainsi suppléée au grand jour par des faire-valoir et la liste est longue encore.

N'y a-t-il rien de plus ringard que des gens de droite, de Versailles, Saint-Germain en Laye et autres lieux bénis de l'Ouest de Paris ? Qu'ont-ils donc besoin de se mettre en avant, eux si penauds, si timides, si réservés en aparté, mais si vitupérant dès qu'ils ne sont plus seuls ? Où est le courage de "ces gens-là" ?

Il n'est là qu'à partir du moment où ils sont quelques milliers, anonymes parmi les anonymes. C’était déjà les mêmes en 1871 qui parcouraient la route de Versailles à Paris pour railler et une dernière fois souiller les Communards que l’on amenait à l’Orangerie ou à Satory.

Quand sera-t-on débarrassés de ces lavements et autres résidus de l'ex-royauté qui n'a toujours pas digérée 1789 ? Il n’y a vraiment rien de plus bête que la droite.

Que la guillotine fut paresseuse… Au fait, elle est toujours en état de marche dans sa caisse…

Patrice C.

 

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