Rions, des frondeurs en Banana Republic of France !!??


Quelle fronde ?

 
La Banana Republic of France serait si sujette de sa gracieuseté le « monarque républicain » du Château (*) torpillé qu’on en vient à user, abuser de termes connotés Ancien Régime. Sa majesté toussote en son palais, et tout son gouvernement prend le rhume. Sa sérénissime grandeur trempée mouille, c’est toute la société ingénue blessée de tant de pluies aoûtiennes. Et si Banana Republic of France pisse de larmes sur ses déficits, Germania pilonne de ses avis et recommandations impératives son maire du Palais.

Oyez, oyez, mes bons Français, vassaux, féaux et commensaux du bon roi François-le-trempé, il nous dégouline d'entre nos doigts gourds des papiers qui nous évoquent frondes, frondeurs et rebelles.

Ah ah… prends garde ! patricien, prends garde ! plébéien, les preux gazetiers vous enfilent de perles, sticks et stucs par l’assise.

La fronde, mazette, la fronde, morbleu, serait de retour parmi les héros du multilinguisme de la langue de soumission du Palais Bourbon.

Montjoie, rue Saint-Denis, les frondeurs font trembler la terre entière et espérer de mille vertus « de gauche » pauvres chômeurs et Rsistes du royaume (n’évoquons pas les 11 millions de manants à peu près recensés vivant sous le seuil de pauvreté, ce serait déloyal d’être si populo de ma part). Ces lopettes représentantes du socialisme moderne du vent debout un pied le long du mur contre la pluie s’en vont guerroyer contre le grand trempé et sa politique d’austérité qu’il mande en son royaume. Vaste farce. Qui peut encore les croire ? Funeste espérance du retour de la momie, mes bonnes gens !

En ce samedi matin du 30 août, les vassaux réunis en leur « université d’été » du PS (cruelle insulte pour les universités, qu’il le soit dit en brêlant), sise à La Rochelle (petite cité maritime qui ne méritait pas cette engeance), ont connu un chagrin de salle, que dis-je, une exubérance échevelée sous le heaume rosâtre. Dame Christiane Taubira, garde des sauts de puce entre gauche molle et gauche soupline, ci-devant ministricule de sœur justice, a pénétré à l’invitation des frondeurs la salle de banderilles des encartés insoumis. Mais quelle affaire, mon Dieu, quelle affaire !

Valls II-le-terrible va-t-il réclamer la tête de Taubi-la-verve à François  pour divergence avec le gouvernement ? Mieux, allons-nous vers une démission générale du gouvernement pour bouter la néo-frondeuse ?

Comédies, malices et usages de faux continuent leur petit chemin d’insignifiance tout-terrain. La fronde n’est que cuistrerie de féaux désirant s’acharner eux aussi à la pendulette des temps inversés… ils voudraient en croquer à la porte du Palais, eux aussi… des miettes, mes braves, des miettes pour votre soupe au miel !

Mes Seigneurs, Mes Dames, Banana Republic of France se remettra-t-elle des assauts répétés devant les microphones des appels des frondeurs ? Nul ne le sait. Et on s’en bat notre premier carquois.

Disons-le à la hache, rapiècements et cautères que réclament ces rebelles sont mièvreries roses et bouleversements de stupidités infertiles : pas grand-peine pour émouvoir les preux guerriers teutons vêtus, casqués de noir qui hurlent d'un rire gras du rose bonbon des tenues de cuir de nos frondeurs socialos franchouillards.

« A gauche toute ! », « retour au discours du Bourget » sont leurs avis et lignes prescrites à ces marauds. Belle poilade de potaches ! Quelle mascarade politique menteuse ! Ces frondeurs n’ont de vertu que cotée en Bourse et ils nous la jouent un brin cocasse, un soupçon cavalerie en déroute comme s'ils avaient cru en les beaux discours martelés sur l'estrade de l'espérance…

Qui crut bien Hollande honni mal qu’en panses rassasiées, foi de gueux, ma foi. Il faut le répéter, aux uns et aux autres, à la droiche, à la gaute, les pansements sur une absence de politique souveraine de feue demoiselle République ne fera jamais qu’un drap en supplément sur un fantôme.

Frondeurs, qu’ils disent…
Bouffons du roi nu, plutôt !

Il s’agit de révéler ici le grand incendie.
Le grand incendie en ce royaume de pitres et de peu. C’est tout. Banana Republic of France décote sur les marchés de la pensée. C'est mérité vu les soudards euromaniaques aux manettes et, mieux encore : frondeurs, vos papiers ! On verra ensuite.

LSR

(*) Le Château, pour ceux qui l’ignoreraient, est l’appellation de l’Elysée et des conditions d’existence du monarque de Banana Republic of France et sa cour de conseillers.
 
 
 

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