En finir avec l'hégémonie de EI
Pour une victoire
sur les ruines.
A Palmyre, sur la route vers Bagdad,
les islamo-fascistes de l’Etat islamique
commettent leurs horreurs habituelles : exécutions sommaires, proclamation
de la charia, destructions…
Barak Obama affirme que la stratégie
des Etats-Unis n’est pas caduque. Pourtant, chaque semaine, nous constatons des
avancées de EI.
En finir avec cette armée informe de
fous d’Allah, dont les membres sont des soldats paumés, fanatisés, abrutis de
tant de pensées binaires, n’est pas pour demain. La conjoncture internationale
favorise la barbarie. Un islamo-fasciste meurt, deux autres prennent les armes.
De toute façon, par exemple les plus perdus d’entre les plus de 1.500 Français
venus grossir les rangs d’EI, sont placés dans les conditions optimales de la
destruction la plus complète : enrôlés, les anciens les placent dans une
situation impossible à inverser en leur faisant commettre des participations
actives dans des meurtres. EI est une organisation totale. L’essence de son
totalitarisme réside dans la gestion de toute la chaîne de l’existence :
de la naissance à la mort, ses chefs créent les conditions pour que les femmes
accouchent de futurs combattants. Ainsi, les enfants sont formés à la haine des
autres, au racisme et au combat dès le plus jeune âge.
Les frappes aériennes et nettoyages
quartier par quartier effectués par la coalition s’avèrent efficace
militairement, contrairement à ce qui se dit, mais faibles au plan politique.
Faible au plan politique ? La
stratégie mêlant guerre traditionnelle et guérilla de EI, assise sur une
conquête de tous les fronts, y compris le web, marque une puissance de feu qui
sert avant toute autre victoire à créer les conditions de l’émergence d’un
terrorisme international captif pour tous les tarés de la planète. Tradition et
modernité fondés sur une pensée politique binaire marquent le reflet d’une
mutation des mouvements idéalistes des années 60 et 70. Sur les mêmes
illusions, EI cherche à former des cadres et des soldats sur la multitude.
La clémence des petits soirs d’inquiétude
commencera en coupant EI de ses bases et circuits de financements divers, en
mettant au « ban des nations »
ses soutiens discrets qui se trouvent à la tête des consortiums des pétromonarchies.
Pour ce faire, une volonté authentique de clarté des pays membres de coalition
anti-EI reste à instaurer.
LSR
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