Paris se meurt (2) et la Fédération Anarchiste (FA) embobine les futurs flics de la pensée





Laurent Melon, vrai anar-peintre...
L’encombrement des trottoirs nous oblige à zigzaguer entre des fumeurs transis, leurs mégots et quelques causeuses harassées en jupes tout autour de leurs perturbations intestinales.

Balafrée comme jamais, la rue Oberkampf regorge de souricières, toutes ces chausse-trappes à gogos et leurs CB.

La frayeur consumériste m’entraîne ailleurs en marchant bien. Pas mieux.

Rue Amelot, Paris XIème…

Une douce joie juvénile me mène vers la Librairie du Monde Libertaire. Je voudrais y croiser quelques anars à la sympathie éprouvée… grand mal me prit !

Foin de bellâtre, je croise de loin le regard des deux âmes damnées pédangogistes, les petits maîtres de RL 89.4, la radio des anars depuis longtemps prise au cul par des tanches assermentées par la Police, après quelques-unes de leurs dragues de chalands pour cannabis dans les facs parisiennes…

Pour tout vous dire : j’ai fui…

Ancien de Radio Libertaire, animateur de ruissellements oubliés avant d’être éradiqué par Jojo le Raul le conseiller de la Préfecture de Paris, j’ai préféré prendre la rue d’à côté et éviter les muscles abrutis de ces fiers-à-bras si sûrs de leurs valeurs, si sûrs de leur credo anarcho-religieuxune secte, cette FA, parfaitement contrôlée par les meilleurs flics d’Ile-de-France.

Laurent Melon a fort bien fait quand il a pris la poudre provinciale. Laurent, l’autre Laurent…

LSR

 

 

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