Un Rafale sinon rien...


Tempête de contrats pour la stratégie de guerre du futur.

Aux dires des gazettes, notre Rafale devient un joyau de la République industrielle française. Ah, bien…

Il y a peu, les mêmes gazettes se gaussaient de l’avion du groupe Dassault qui n’intéressait guère que l’Armée de l’Air française. Souvenez-vous le président Sarkozy de retour d’un voyage au Brésil tonitruant un contrat de vente. Que nenni ! Les hommes de Hollande sont meilleurs vendeurs.

L’histoire de Dassault se fond dans l’histoire de la France sous la Ve République. A y regarder de très près, l’historien décèle les relais de la diplomatie parallèle orchestrées par les Etats et au profit des seules vraies puissances intérieures : les puissances industrielles.

Pour un contrat, tous les coups sont permis. La barbouzerie domine, les services de l’Etat en couverture.

Aujourd’hui, le ministre Le Driant a très bien joué son rôle. Premier VRP de Dassault, stratège des futures alliances pour les prochaines "opérations de pacification", il a multiplié les rencontres en marge des sommets internationaux, les déplacements et rendez-vous sinon secrets au moins discrets, préparant des paraphes prestigieux pour vendre des avions en pagaille : Inde, Egypte et Qatar. D’autres contacts sont en cours avec des pays voisins du Qatar.

Investisseur de premier plan, en France, le Qatar possède tous les talents. On hurle au loup au moment des attentats de janvier, mais… chut… chut… investisseur, taisons vite, vite ses investissements putatifs auprès de l’Etat islamique.

Trop de contrats juteux… trop d’emplois à préserver. Dassault, ses contrats, la République, les relations extérieures… toute une histoire de l’industrie. Si banale histoire.

LSR

 

 

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