Un Marx sinon rien
Marx, le
retour.
On n’est jamais débarrassé de
Marx !
Cette fois, non, qu'on se rassure du poil de la Bête. Ce n’est pas Karl mais Reinhard qui s’y colle. Un Marx de la croissance. Un nouveau guide ?
Son éminence le cardinal Reinhard
Marx est archevêque de Munich, dans les restes du Saint-Empire. Ce bon camarade
de l’Esprit saint, qu’il sait délaisser dans ses besoins de compromission avec la politique des vainqueurs, préside
aux destinées ébouriffantes de la Commission
des épiscopats de la Communauté européenne (COMECE).
Avec un opuscule so rock, Marx se fait le héraut pour moucher son monde
avec une déclaration intitulée « Sur
la crise grecque » dont personne ne parle ici en France (ou presque). Pourtant, elle intervient
de manière fondamentale pour rappeler quelques banalités déjà largement
radotées en Françallemagne et dont il nous est proprement inutile de rappeler ici.
Plus encore, « Sur la crise grecque » donne le ton
de ce que l’Allemagne imagine pour la Grèce (pardon, missi dominici, je voulais dire les épiscopats, pas l'Allemagne, sacré moi !) : une dépendance, une perte de
souveraineté nécessaire pour relancer la machine à bon budget et louable cash… Dieu ne s’en laissera pas conter de la sorte, trop épris de
liberté qu’Il est dans son essence du monde à ne pas reconnaître les Siens.
Les épiscopats européens se sont relancés cet
hiver dans l’UE avec la venue urbi et
orbi de Bruxelles de François, pape de son état civil. Grand bien leur fasse aux épiscopés. L’institution de l’église,
sa nature sublime de par son seul jeu politique, ses bonnes œuvres juteuses, voilà qu’elle nous manquait dans
le concert des politiques européistes. C’est chose faite, crénom de Diou. Marx le rappelle, se faisant l’apôtre de la petite
déclaration produite le 16 juillet : « Notre bien commun est lié à celui de l'Europe ».
Quel bien commun ? La question
demeure suspendue aux bouches ecclésiales de l’élite chamarrée en robes
longues.
Bien vu Malraux... le XXIème siècle n’en
finit pas de percoler cette infusion du brouet des églises avec la politique… pour notre bien ?
Notre bien commun ? Allons, allons...
Qu’à cela ne tienne, Marx nous
laisse pantois, voire limite pantelant de tant de chefferie et directions rabâchées.
Allez, lectrices, lecteurs, pauvres pécheurs, ne soyez pas farouches en la
saint Alphonse, jour de fête nationale de la Suisse d’où le Vatican de l’administration
de Pie XII fut si habile à capitaliser les dents en or des Juifs ventilés dans
les airs d’Europe.
LSR
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