2025 for ever


Au firmament des possibilités humaines, la poésie restera l’éternelle union des étoiles et du son et des glacis formés par les terreurs intimes de l’homme. Le deuil, la peur, la recherche des subsistances pour proroger la vie sont des exigences pertinentes. Mais ô combien exigeantes de choix, si toutefois, l’on est conscient de l’aliénation qui guette tout travailleur peu ou mal rémunéré.


Photo O. & H., lundi 19 août, Puy-de-Dôme
Au sommet du Puy-de-Dôme (1465 mètres), les Romains avaient bâti le temple de Mercure, ce petit histrion parmi les dieux, cet hilare du commerce, de la pharmacie et des dévotions des pèlerins grimpant les cimes par le chemin des Muletiers, entre Lyon et Saintes.

De tous temps, il faut s’élever, crapahuter, grimper quelques sentiers pentus et caillouteux pour penser à son propre corps, cette infinie carapace des pensées enfouies.

Les décisions des hommes sont comme des ritournelles enfantines : elles attisent les passions ou génèrent les regrets. Elles déterminent le sens de la décision. L’art de la décision a été formalisé dans le décisionnisme, cet examen à prétention scientifique censé livrer aux dirigeants politiques et économiques le sens du devoir, le management, le culte du parti pris pour les affaires publiques & privées.

Entre une promenade à la retenue d’Anschald & le col de Ceyssat, on ne s’imagine pas qu’il serait éventuellement nécessaire de posséder un gouvernement pour harmoniser les conduites des hommes. Les bois sereins, la forêt de sapins dissimulant la mousse à champignons prolifiques, les coins éloignés de tout bruit, sinon celui des oiseaux et des filets d’eau, sont des rédemptions ultimes. Ces images nous concentrent, s'il le fallait encore, sur la concrétion que nous pourrions tous, bel & bien & fort, nous gérer nous-mêmes.

Le chef Hollande désire (d’avenir) que nous songions à l’horizon 2025, son calme et sa splendeur assumés.

La France mérite-t-elle l’enfermement dans le carcan fédéraliste européen ?

Que nous importe.

L’eau ruisselle, les arbres poussent, les champs s’amaigrissent, la terre pleure… 2025, un horizon pour un quinquennat, et en 2014, place à une réflexion estivale pour 2048.

 

LSR.

 

 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ce qu'est le syndicalisme libre & indépendant du macronisme-patronat

Aristote à Chartres (statuaire)

Malheur à toi permanent syndical de peu ! (tu ne sers qu'aux fiches policières)