Valls de presse, chienlit gauchiste & petites réalités, par Patrice & Olivier


Encore une fois, je suis consterné. Bien plus qu'étonné, oh que oui !

"Le premier qui dit la vérité, il doit être exécuté", comme le chantait Guy Béart. C'est toujours à l'ordre du jour. Ça aussi, ce doit être le progrès...

Evidemment, quand on est ministre et qu'on s'exprime, on est entendu. A défaut d'être écouté.

Le vieux réflexe pavlovien et grégaire des déviants de gauche est de crier au scandale dès qu'on ose parler de répression alors qu'on est de gauche. La belle affaire !

Historiquement, il y en a qui ne se sont pas privés ! Au moins maintenant on fait dans la dentelle.

Aujourd'hui, l'emblème du scandale le plus parlant, c'est le FN et seulement lui. Belle opportunité. Alors allons-y ! Quitte à faire contestataires stériles, faisons du FN. Sous-entendu, ça marche toujours. Oui, mais alors, vous êtes vous-mêmes du Front national ? Comment non ! Mais si ! Non seulement vous utilisez les mêmes arguments, mais vous leur beurrez la tartine !

Depuis quand le premier flic de France, par ailleurs ministre des cultes, ne pourrait-il pas exprimer sa façon de travailler ? Sinon on lui reprocherait de se taire et de ne rien faire, de ne pas exister (il y en a...). Alors, il parle de ce qu'il connaît et de la mission qu'il a reçue. Certes, tout n'est pas rose, surtout dans le maintien de l'ordre, la violence et la délinquance, surtout là où l'on en est arrivé ! Alors, il faut "y aller". Faire consensus, c'est impossible.


Photo. O., prison ex musée national de la pénitentiaire,
Fontainebleau, 10 août 2013.
La Justice n'a pas les mêmes impératifs, obligations, moyens, pouvoirs. L'un court après les délinquants, l'autre les punis. Oui, mais... ça c'est la règle générale. Pas si facile. Il n'est bien évidemment pas question de tempéraments, de caractères différents, ni d'ambitions personnelles. Juste essayer d'être efficace, avec ce dont on dispose et ce n'est pas toujours compatible.

Qu'un flic se comporte comme tel, on ne peut pas lui reprocher. Le reste, c'est encore une fois délire et fantasme de résidu de gauchiste avorté.

 

Patrice

 
Patrice, ton point de vue me sied.

Nous nous trouvons dans l'ordre des choses, dans l'ordre de la fonction institutionnelle. Le conflit Taubira-Valls est une communication lancée par une presse avide en conflit avec le vide estival de la communication instituée. Il y a bien entendu des réglages internes au gouvernement, mais Valls a été incorrect avec sa collègue en jetant sa lettre au Papé Hollande sur la place publique.

Le PS axe sa rentrée sur le FN. Mélenchon, idem. La gauche n'est plus que gauchisme ou droite molle face à la droite forte, et davantage une ère de vide de convictions pour l’avenir.

Au moins, au festival onaniste des théâtreux sur le bitume d’Aurillac persuadés de disserter sur Nietzsche, Valls a su, dans de vagues critiques aux slogans répétitifs contre sa pomme, faire encore parler de lui… régionalement. Campagne, vaste champ vert & noir, quand tu nous tiens. L’essentiel est de faire parler de soi.

Olivier

 

Oui, on en est là, presse aidant et comme tu dis par défaut d'autre chose. Mais elle n'a en fait besoin de rien d'autre. Je trouve de plus en plus souvent dans des livres ce genre de constatation concernant la presse qui n'aurait jamais été que la concierge des temps.

A-t-elle même existé cette presse qui devrait informer, mais aussi éduquer et distraire, les trois n'étant pas étrangers l'un à l'autre ?

Tabler sur les egos de tout un chacun, c'est d'une bêtise achevée.

 
Patrice

 

 

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