Crèche générale
Les ados ont
pris le pouvoir !
Dans la détresse, certaines
personnalités trouvent les ressources pour se révéler. D’autres s’affaissent en
revanche dans les ornières d’une nostalgie faite de promiscuité avec maman et
de babils.
Est-ce ainsi qu’est conçue la
politique de nos grands ados du gouvernement de la France ?
Le pays est grivois. Aux femmes les
tambouilles électorales locales, aux hommes les spectrales architectures
générales. Au centre, un marais est alimenté de soutiers, de relais, de
besogneux qui font tourner la machine à vide. Un texte par-ci, un projet
par-là, et roule la France.
Le pays est une grande crèche. Les
identités s’expriment pour elles-mêmes. Au détriment de tout sens collectif. La
lutte pour l’intérêt privé de chacun rivalise dans tous les sens en zig-zig ou
zigzag. Les dormeurs du Val sont nombreux. Les creux d’une guerre qui ne dit
pas son nom exalte déjà ses morts. Pour s’en mettre à tire-larigot plein sous
la dent creuse, les palefreniers de la République colloquent et dissertent sur
le marigot tenu en laisse : un islamo-gauchisme de bon aloi qui fut
propulsé sur le devant de la scène par le Parti socialistes et un fascisme
islamisme dont tous ont favorisé l’ascension dans les permissions administratives
les plus variables, selon l’humeur des ministres des cultes successifs.
Ce qui ne se voit pas transpire pourtant
pas mal : voici que l’on nous évoque les invisibles, dont on voudrait en
concevoir le parlement, pendant que se dorent au soleil des allocations les « assistés » fustigés par la droite.
De la part des ados de la politique comme Wauquiez, ça ne manque pas de sel de
Guérande sur le risotto de son ambition.
Dans le chaos social, les chemins de
traverse ont du bon. Vous pouvez les apercevoir les sécessionnistes de tous
poils. Entre l’enfermé et le glaneur, il n’y pas grande différence. Leur exercice
de style consiste à fuir la panique générale orchestrée par des nains en
politique. Qu’à cela ne tienne, tout baigne dans la crèche France.
LSR
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