Nous sommes 'déchus' par la gauche... de l'illusion dès le départ en la démocrassouille socialiste


Nous sommes fort ‘déchus’ par ce gouvernement.

Les idiots méritent tout l’opprobre des possibles flagellations. Le jeu de mot de notre titre résume à lui seul les impasses dans lequel le gang de Manuel Valls se trouve : dans le trou. Quelle chienlit, pour la déchéance ! En pleine période de guerre, voici là un délice de chaos irresponsable pour régler, y compris dans leur direction des prérogatives régaliennes qu’ils ne maîtrisent pratiquement plus, rien de moins prévisible face à un adversaire diffus.

Les sénateurs n’ont en effet pas souhaité voté en l’état le texte arrivé de l’Assemblée nationale. Comme vous le savez, pour réviser la Constitution, le texte possiblement soumis en Congrès doit être « voté par les deux assemblées en termes identiques » (art. 89, al. 2 de la Constitution de 1958). C’est-à-dire, pour le résumer de manière prosaïque, à la virgule près.

En réalité, ce gouvernement d’idiots socialistes déchoit depuis le début. Rien de bon dès le départ.

Pensez-vous, Monsieur Hollande promet monts et merveilles, pureté politique et reprise de l’embellie économique pour les jeunes, l’emploi, l’entreprise, la paix, l’amour entre tous. Au soir de son élection, il a multiplié les pains, il a marché sur l’eau, ses lèvres ont été baisées par Valérie devant la terre entière. La fête battait son plein. On allait voir ce qu’on allait voir, hein, vous verrez… On a vu. On a tout vu !

Après la superbe déchéance de la politique du quinquennat de Nicolas Sarkozy, l’écroulement de la fonction présidentielle, l’abaissement de la démocratie matérielle au sens de la lecture exégétique des textes signent l’actuel quinquennat. Jamais les libertés publiques n’ont été si affaissées, la privatisation des ambitions si exponentielles avec, au sommet, l’indolence qui s’agite aux côtés de l’indigence, y compris dans la technicité de gouverner.

Comme toujours, les croyants… euh, pardon, les électeurs, ont bu le vin par litres pour imaginer ne serait-ce qu’un instant qu’un vague candidat sorti du sérail de la boutique du PS pourrait un moment, comme ça, par mégarde, songer à profiter de son mandat du peuple, pour ne serait-ce que par inadvertance, accomplir une conduite un peu sociale, une orientation un peu à gauche, solidaire et écologiste et gnagna-gna, et gnagna-gna… Voter a déresponsabilisé les citoyens. Telle est l’antienne à retenir.

Nos croyants imaginent marcher sur l’eau si leur champion l’emporte. Ils oublient l’histoire de la seule Vème République et ce que la gauche a toujours été en son sein : dans le vent, dans les sillons du nivellement par le bas de l’ultralibéralisme tout juste modéré par quelques considérants vaguement sentimentaux portés en faveur du bipède enthousiaste dans le remaniement de l’entreprise boboïsée. Mieux, ne pas voter, selon leur credo absolutiste, est irresponsable au regard « de nos aïeux qui se sont battus pour ça ». Pour « ça », voter pour ça, pas vraiment… mensonge éhonté. Nos aïeux se sont battus justement pour que la démocratie ne se résume jamais à une pulsion quasi-religieuse dans un vote.

Confier de manière mystique des représentants divers, et un chef qui incarnerait l’ensemble du bien collectif est une bêtise profonde. Passons. Les attitudes humaines sectaires ne me semblent pas valoir l’énergie à répéter ce qu’on en pense depuis longtemps.

La gueule de bois des alcooliques électeurs de gauche est sévère. On a glosé sur les couacs, les rivalités internes entre des lignes confuses au sein des gouvernements Ayrault et Valls et plusieurs atermoiements successifs. On a discuté le crédit impôt de compétitivité, les croissants du président casqué, les lois Macron, travail et autres, toutes ficelées dans la léthargie d’une cécité sur les périls internationaux et nationaux. Tant pis pour eux. La déchéance de la nationalité, petit outil de communication à l’issue des douleurs du 13-Novembre, a servi à asseoir toute la verdeur pénale de la vue politicienne d’un pouvoir général incapable de former un horizon d’attente commun, insusceptible de relier les citoyens épars et de plus en plus séparés, voire avec l’esprit sécessionniste, de gouverner tout simplement pour le sens commun sans recours à la dureté policière.

Les urgentistes ont pris le pouvoir pour en abuser sur la duplicité initiale de la communication. Elle consiste à faire croire qu’ils ont l’intérêt général au cœur, le bien commun au principe, le sens du progrès dans leur histoire naturelle. Or, chaque fois qu’ils prenaient les rênes de Banana Republic of France, ils ont généré les pires travers de la société française : la confusion des affaires privées-publiques, le culte Tapie, la fin de la désindexation des salaires sur les prix, l’Europe marchande et égoïste sous domination allemande, la guerre en Irak et ailleurs, l’accroissement des attaques contre les plus fragiles des salariés, joué avec le Front national, favorisé le boursicotage pour ensuite privatiser le plus grand nombre d’entreprises et organismes de protection sociale, etc. La liste serait trop longue, et il nous faut pas non plus oublier qu’ils furent, lors de la Guerre d’Algérie, ceux qui ont livré pieds et mains liés les populations algériennes aux militaires titulaires des pouvoirs généraux de police à Alger.

C’est dire l’habitude des contours, détours et arrangements avec les libertés publiques et individuelles chèrement acquises de la part de la « gauche au pouvoir ».

Fort heureusement, ils ont tellement déchus à nous déchevoir à désirer déchoir en ayant chu dès le début, que nous pouvons anticiper, sans surprise, que les socialistes ne reviendront plus aux affaires avant trente ans, trente-cinq ans. Vive la défaite, et grand merci à François Hollande, « moi président », d’en finir avec l’illusion de ce qu’est, en principe et en actions, la gauche...

Ni droite, ni gauche, place au peuple pour en finir avec la représentation insignifiante dite nationale.

LSR

 

 

 

Commentaires

Posts les plus consultés de ce blog

Ce qu'est le syndicalisme libre & indépendant du macronisme-patronat

Aristote à Chartres (statuaire)

Malheur à toi permanent syndical de peu ! (tu ne sers qu'aux fiches policières)