Patrice is back in town (*).

Quand je disais que la vie est une vacherie… Je ne croyais pas si bien dire. C’est bien simple, je n’en sors plus ! De contrariétés en dérangements et de soucis en obligations, rien ne va plus !

Je ne me rassure pas en vous regardant. Vous avez l’air aigri, mal dans votre peau, vous vous faites chier. Ça, c’est sûr ! Personnellement, je me demande si ce train va s’arrêter un jour. J’hésite à mettre un pied dehors de peur de provoquer une catastrophe. Bloqué je suis et reste sur mon fauteuil. Je me demande même si ces écrits ne finiront pas par m’amener la Police à ma porte… Je m’attends à tout et surtout au pire. Tous les emmerdes sont au rendez-vous : santé, informatique, téléphone, chiottes, famille. Je ne souffle plus dans mon saxo de peur (peut-être) qu’il n’explose ! Il n’y a que les bouquins qui ne me font pas faux bond et le chat qui regarde tout ça d’un air compatissant. Je me demande si lui aussi n’est pas atteint… Plus je surveille ma santé, plus j’en apprends des vertes et des pas mûres. On va même devoir me brancher le cœur sur un régulateur… Il faut dire que je ne l’ai guère économisé ma vie durant… Des années à courir avec des trucs japonais et allemand autour du cou… Encore une addition à payer !

Je vivais en quart, comme une vigie. Je ne m’étonne plus de tout ce qui arrive de par le monde : le pire, toujours. J’ai même l’impression de voir venir les tuiles… Débordé quelquefois par un tremblement de terre impromptu. Pourtant, les jours sont longs et les nuits ennuyeuses, même raccourcies c’est encore trop à supporter. Une galère, je vous dis ! Vous n’êtes plus étonnés ? Vous avez compris pourquoi je suis si pessimiste (encore que…) bien que ce soit le meilleur moyen de ne pas être désagréablement surpris. Un coup d’avance.

Trois semaines d’absence contrainte et forcée car trahi par la mécanique. Les réparateurs sont un élément dont il faut tenir compte. Il faut composer avec eux. Comme avec le plombier ou le mécanicien. « Pas le temps, trop de travail. Mon pauvre monsieur… » C’est ça, il va se plaindre ! Pendant ce temps-là, je mijote à feu vif ! Me reste à regarder, prendre des notes. Pas déçu, mais pas surpris. Plus. J’écoute aussi. Radio. Je découvre que mon ex-beau métier est de plus en plus féminisé. Gaffe, là je marche sur des œufs : trop de voix féminines finissent par me hérisser le poil. C’est lassant et la tonique est trop haute. Ça finit par m’énerver. D’autant qu’il y a des façons de dire et de faire et on n’empêchera pas la nature de sévir et de faire que l’approche des choses est différente, marquée par la féminité. Misogyne, sexiste ? Faut pas déconner. Pas plus certainement que la moyenne. Ça n’excuse rien. C’est vrai. C’est un peu comme si les infos étaient toujours sur la même gamme. C’est également vrai pour la télé : de plus en plus de femmes. Pour quelle raison ? Il y a plus de femmes que d’hommes sur terre ? Possible, car je leur reconnais tous les droits d’être et de faire. La télé, je subodore que les dirigeants la joue au physique : pas trop vilaines, un peu sexy et souriantes. Je pense que ce sont les premiers critères de base pour les DRH et les rédac chefs (toujours des hommes) des télés. Si en plus elles sont compétentes, c’est bingo ! Quoique sorties de Sciences-Po, HEC ou autres, elles soient insupportables. J’ai vraiment l’impression qu’elles mordraient. Pour les mecs, c’est brushing. Au final, on a ce qu’on demande puisqu’on continue à écouter et regarder. Pour les journaux, c’est totalement littérature de chiottes. Au moins, quand il n’y en aura plus et que tout se fera par tweets à 140 signes (espaces compris), on en aura pour son argent.

A bientôt, restez couverts et prudents !

 

LU, VU, ENTENDU

La police de Chicago a de quoi être embarrassée. Une photo montrant deux officiers de la ville qui posent avec un homme (suspecté de trafic de drogue) affublé d’un trophée de chasse vient d’être rendue publique le 26 mai par un juge du Comté de Cook (Illinois), rapporte The Guardian. La photo, qui aurait été prise entre 1998 et 2003 dans un poste de police du West Side (quartier ouest de Chicago) n’aurait été remise à la ville qu’en 2013 par des procureurs fédéraux. Les deux policiers ont tous les deux été licenciés mais dans des circonstances différentes.

Merci à Courrier International pour sa complicité involontaire.

Patrice C.

 

(*) Comme disait Lucky Thompson.

 

 

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