Nation & prise de conscience responsable, par Patrice C.


Une nation comme valeur


Je me posais la question de savoir quel espoir nous pouvions encore avoir d'évoluer et de faire évoluer les choses dans ce pays.

La question m'est apparue que le pays ne représentait guère plus qu'un morceau de terre sur la vaste surface du globe. A parler d'évolution de l'espèce (en perdition) et de ses conditions de vie, je me suis rendu compte qu'il valait mieux parler de nation, donc d'identité et de peuple.

Il n'est bien sûr pas question de peuple au sens tribal du terme, voire de sectarisme, de nationalisme protecteur ou d'égoïsme national. Il s'agit, et l'Europe donne une belle occasion d'en parler, d'identité et du partage de cette identité. Rien de plus commun qu'une identité si on se donne la peine de regarder autour de soi. Il s'agit aussi de racines, de culture et d'aspirations communes, de volonté d'aboutir collectivement à un projet de vie.

Les différences, les valeurs et l'identité et la culture des nations sont là pour permettre le partage équitable, profitable et une évolution partagée, donc renforcée.

La délégation que nous avons donnée — et allons encore donner — aux politiques d'être nos substituts a prouvé depuis longtemps que nous avons fait fausse route. Se regarder le nombril en se disant que l'on est d'accord pour supprimer les professionnels, ce serait ouvrir la porte à d'autres choses (mafias) tout aussi désastreuses. La transition, la mutation doit se faire de façon naturelle.

C'est le système, le fonctionnement, les hommes tel qu’ils deviennent, la Constitution, qui ne valent plus rien. La question est : est-on en position pour adopter autre chose ? Cela tout bien considéré, et en fonction de la régression socialo-libérale, sociale numérique, sociale télévisée façon Canal + ou TF1 que l’on nous propose.

Discuter d'une assemblée constituante, c'est ressasser 1793. Il n'est plus ni besoin ni choix dans les hommes, mais de changer. D'abolir des valeurs (commerciales, narcissiques), d'arrêter de cultiver et de sanctuariser la sacro-sainte classe moyenne (la ménagère de moins de 50 ans) et d'évoluer au moment où l'on élève les gosses dans le culte de la réussite et de la guerre de tous contre tous.

Cette race (la nôtre) est faisandée, pourrie, finie, déjà puante ! Son évolution n'a pas suivie l'évolution historique. C'est le règne des marchands du temple. Il faut purger ! Pas par la dictature, mais par une prise de conscience responsable, éclairée et bien sûr désintéressée (!).  Il n’y a de sauvegarde que dans l’évolution individuelle et collective.

On peut encore rêver !

Patrice C.

 

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