Que faire ? Pollution & vitalité, par Patrice C.


Tous aux abris !

Oui, l'alerte est générale. Il n'y a plus de discussion, de dialogue, d'analyse qui ne débouche sur cette constatation : on est au bout !

De braves et non moins désintéressés avertis sont obligés de l'admettre : plus rien ne va, toute valeur est usurpée.

Il faut entendre et lire les choses... Ulcéré ! Tout le monde l'est, car impuissant et ne sachant plus dans quelle direction se tourner : "Je me trompe (ultime doute de sauvetage) ou plus rien ne va ?"

Qui ne se pose pas la question n'est qu'un légume et l’échéance tardive n’en sera que pire. L’effet double effet : j’apprends et je ne peux rien faire !

On ne peut plus ni entendre ni croire qui que ce soit : en tout il y a suspicion d'avarié, de faisandé.

Le drame : "On nous a rien dit !" Il faudrait tout leur dire, les prévenir. Mais que foutent-ils donc ? 10 jours d'une pollution ravageuse avant qu'"on" se décide à faire un petit quelque chose, et surtout pas longtemps. Pas déranger, pas créer de panique... Résultat : personne ne croit plus rien ni personne. Ouf ! On a peut-être failli mourir étouffé ! Encore un coup de passé ! Plus d'autorité reconnue, transcendante, supérieure, sûre, fiable.

Les valeurs, les références universitaires, dépassées ! On ne peut pas toujours trouver une explication rationnelle. Celles qui seraient nécessaires aujourd’hui seraient si terribles, car incontournables, qu’elles viendraient comme la vérole sur le pauvre monde : inévitable et définitive. Plus de porte de secours. On n’échappe pas au destin qu’on s’est construit, et la vache, qu’est-ce que ça fait mal…

Ce monde est une basse-cour ou tout le monde pépie à l'entour pour ne rien dire. Pour oublier peut-être ? On ne se cache plus derrière son petit doigt (trop petit), on se voile la face et surtout, surtout on essaie d'oublier et mieux encore, de ne pas savoir. « Ça pourrait me perturber, m'empêcher de dormir, me pourrir la vie ».

La rancœur généralisée et passe-moi le Prozac... ou la bouteille, tiens, encore bien mieux !

Même le Viagra ne fait plus l'affaire : quand on ne peut plus, on ne peut plus ! Trop d'autres choses. Puissance écrasante de la déconfiture. "Plus rien n'est simple, mon pauv' Monsieur !"

Tiens, qu'est-ce qu'on fait pour les vacances ? Genre de fuite et de déconnexion totale, même si peu que ce soit. Dernière tentative de fuite dans la peur. Last train to nowhere ! Qu’une seule envie qui prédomine : débrancher tout ! Arrêter ce manège !
Au lieu de ça, tous les jours c’est nouvelle couche ! Couche de rien du tout justement, celle qui étouffe le plus, celle de l’insignifiance, de la médiocrité qui persécute. Jusqu’à quand ?

Patrice C.

 

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