Le reste du monde sur nous, demain ! par Patrice
Spectacle garanti.
Je ne suis pas masochiste (non, non !) mais je dois dire qu'on n'a que ce qu'on mérite et
qu'on est payé de retour, et ce n'est qu'un début, de toutes les saloperies
qu'on a pu commettre. Comment s'étonner alors qu'on vienne, aujourd'hui, nous
égorger, nous et nos semblables. On ne les entend pas encore dans nos
campagnes, mais ça viendra.
Une bande de dingues est arrivée à saturation de notre
présence, de notre suffisance, de notre prétention et on lui a fait croire, eux
qui n'attendaient que ça, car ils n'ont rien d'autre dans leur vie, qu'ils
devaient et pouvaient se venger et qu'on leur en tiendrait compte dans un autre
monde. Et ils marchent !
Bien sûr que leur existence est vide et que ce vide est
sans fond, c'est nous qui l'avons creusé ! On a méprisé la moitié du
monde, cantonnée à être ponctionnée, mise en esclavage, ridiculisée, cela a
duré des siècles… Vous vous étonnez encore qu'on en essuie le contre coup ?
La moitié du monde n'a qu'une idée en tête : se venger de l'occident,
qu'il soit Grec, chrétien ou judaïque, même Japonais.
Aujourd'hui, il n'y a qu'une partie de cette moitié qui
se rebelle. Attendez que tous s'y mettent… On s'étonne qu'on nous égorge des
"gens de chez nous" ? "Mais comment est-ce possible ?"
Il fallait y penser avant ! On a pillé, dispersé, vendu des gens et leurs
cultures. On les a soumis et mis dans la misère par l'exploitation à notre seul
profit de ce qui leur revenait légitimement. Vous voudriez que ce soit sans
conséquence ? Hypocrisie ! Je m'étonne que l'on ne nous en ait pas
égorgés plus que ça ! Ces miséreux ne se rebellent pas, on les manipule et
on ne sait pas à quelle fin. Toujours est-il qu'ils passent à l'acte dont ils
sont seuls capables : la violence
sous couvert de droit à l'identité. De notre côté, on n'est pas en reste.
On s'est vu imposé un guide, une "lumière",
une avant-garde toujours prête à dégainer, à pulvériser, à rouler des
mécaniques. "Main basse sur l'Occident",
ça leur ferait une super production… Ils n'ont pas encore osé, officiellement.
En attendant, ils tirent, pulvérisent et ne sont pas trop regardant sur les
dégâts collatéraux. Ça ne sert à rien ni à personne : spectacle permanent. Ce n'est pas la première fois. D'ailleurs, ils
laissent toujours du matériel prêt à servir pour mieux avoir l'occasion de
revenir… et le pillage, eux, ils le poursuivent.
En un mot, nous, nous barbotons dans des querelles
vaines mais qui nous occupent, l'ambition du lendemain en moins, alors que de
l'autre côté de l'Atlantique, on souffle sur les braises toujours profitables.
Nous, Européens, entre les deux ex,
on fait tampon distrayant, comique. En attendant, on est aux premières loges.
Les nouveaux, les réveillés, eux, ils prendront les premiers à leur portée et
ils continueront de trancher dans les carotides.
Ne vous étonnez pas, ce serait hypocrite. Une nouvelle
bipolarité se présente : le reste du monde contre nous, version XXIè
siècle. Until the end, disait
Morrison.
Patrice C.
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