Sarko II : le retour


Le feuilleton continue.

Dans notre vie quotidienne, désormais, nous n’aurions qu’un conseil à délivrer à l’ensemble de la profession du divertissement télédiffusé : « Messieurs, Mesdames, laissez tomber vos scenarii si exquises soient-elles, laissez la vie politique française animer toutes les semaines la lucarne à sommeil ! » (bien qu’il faille reconnaître que cette « vie » là a d’ores et déjà été scénarisée en « prime » ces derniers temps).

Reconnaissons-le, les Français ont grand besoin de divertissements, de jeux, de paradis artificiels. Leurs élus qui pensent et agissent pour eux l’ont compris. « Faites du pays un vaste champ de foire et brisons-là les différends. ». Tous unis !

Chaque semaine, nous avons un scandale, une « affaire », une « carte postale » de com’ pour l’un, une petite phrase pour l’autre, un président mouillé, un ex de retour, des seconds couteaux pour alimenter le film, un débat scabreux ou un colis piégé posé dans son propre camp…

 

BIP-BIP-BIP. FLASH SPECIAL :
NICOLAS SARKOZY EST ELU PRESIDENT.

[29 novembre, 23h47] Coup de fil musclé entre Bruno Le Maire et Nicolas Sarkozy

Le coup de fil passé par Bruno Le Maire pour féliciter Nicolas Sarkozy a été l'occasion d'un moment de franche explication. L'ancien président de la République a reproché au député de l'Eure les propos critiques prononcés à son sujet, qu'il a  jugés « blessants » : « L'explication a été virile avec Bruno Le Maire, auquel Sarkozy a reproché des expressions désagréables à son égard. Mais ils se sont quittés en bons termes et vont se retrouver lundi matin pour parler de l'avenir de l'UMP », explique un proche de Nicolas Sarkozy. L'entourage du nouveau président de l'UMP a également noté le fait qu'Alain Juppé n'ait, lui, pas téléphoné. (source : Le Figaro).


Comme au bon temps des tragédies Grecques, les Trente tyrans s’opposent, s’empoignent, se trompent, s’aiment, envoient des invertis dans les couches des amis-ennemis, des femmes piégeuses… le sang des Atrides est une gentille bucolique en comparaison des mœurs de « nos » élus et propagandistes politiques actuels.

Le jeu continue. L’insignifiance perpétue le trou béant qui occasionne une défiance généralisée entre le peuple, tout ce qui ressemble à des institutions et les représentants de ce même peuple dont la légitimité repose sur {au choix} le vice ou le vide. A défaut de ligne d’horizon souveraine, il faut bien occuper le terrain de l’image.

LSR

 

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