JP Masseret, homme courage ! par Patrice


Il n’en reste qu’un.

Parmi les guerriers, les sans peur sûrs de leur bon droit, de ceux qui relèvent le défi et qui font vivre les valeurs de la République, il n’y en a plus qu’un seul au Parti socialiste. Mais il y va !

Jean-Pierre Masseret, l’homme du sérail relève le gant. Ancien marathonien, il a l’endurance chevillée au corps. Il ne s’habille plus non plus de saloneries et de tralalas, de courbettes et de sourires entendus. Il est là où il a toujours voulu être, il est de quart depuis longtemps. Là, cette fois, il en a marre ! Il claque et la porte et la beigne à ses copains de Solferino. Marre à la fin, des cheveux coupés en quatre et des tergiversations.

Quand il y a le feu, il le dit. Depuis le temps qu’il se bat pour ses idées, il est blindé. Mais là, ras le bol ! Il part du principe qu’il vaut mieux être dans le ventre de la bête pour se battre que de regarder le spectacle à l’abri, à l’extérieur. Un couillu, le Jean-Pierre ! Il a tellement raison que ça a fini par déranger le train-train quotidien de ses copains. Pour les autres, c’est désuet, dérisoire certainement. Pathétique peut-être, mais quoiqu’il en soit pas vain car même battu il sera représenté, lui.

Ne pas « y aller », c’est démissionner en rase campagne, c’est se rendre à l’ennemi de classe de toujours. C’est lui offrir le titre sur un plateau. Facile ! Victoire par forfait. Si les combattants avaient abandonnés le combat avant la bataille, sûr, il n’y aurait jamais eu d’Histoire. Jamais non plus de République. C’est avec des gens comme ceux-là qu’on a gagné le droit au respect et qu’on a imposé nos chères valeurs rousseauistes et « lumineuses ». C’est grâce à eux qu’on ne nous regarde plus comme des trous du cul et qu’on défile à Paris quand l’alerte est chaude. Merci à eux.

Ce que nous proposent les « appareils » et leurs kyrielles de soi-disantes têtes bien faites, c’est de laisser la place sans combattre. Un Premier ministre à la tête de la déroute ! Il pourrait aussi aller serrer la main de l’ennemi, comme à Montoire en 1940 et lui remettre les clés de la région.

Pendant ce temps-là, « l’autre » observe depuis la rue de Vaugirard. Le PS se donne à lui-même une déculottée et les verges pour ses fesses ! Non seulement il est cocu, mais il paie la piaule ! On comprend qu’il rit sous cape. Il ne lui reste d’ailleurs plus que ça à faire faute d’avoir généré et obtenu une blitzkrieg. Il ne reprend pas le pouvoir : on lui donne !

Il ressortira de cette pantomime qu’il existe encore des hommes dignes de ce nom. Des politiques, c’est moins sûr.

Patrice C.

 

 

 

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