Le gouvernement en trompe-l'oeil, trompe-gogos, par Patrice

Déradicalisation, disent-ils.

Dernière perle “valsienne“, de celles qu’on accroche à son veston pour les soirées de soutien aux bonnes œuvres humanitaires, les centres de déradicalisation !

S’agissant d’une entreprise philanthropique à haute valeur ajoutée dans le bilan politique de l’actuel gouvernement, on se doit de rappeler que le radicalisme version 2015 est avant tout une tentative de récupération des brebis égarées par un système religio-politique qui ne concerne, dans sa majorité, que quelques débiles issus de banlieues sordides où ils ont eux-mêmes creusés leur tombe.

Ceux qui sont tombé dedans (le radicalisme), issus d’un autre milieu, ont toujours existé et c’est le plus souvent les troubles liés à la montée de la testostérone ou aux hormones associés à la recherche d’une personnalité en voie de construction qui en aura été le lit.

A ce compte-là, c’est derrière chaque église, chaque synagogue, chaque temple, chaque mosquée qu’il faut installer l’un de ces centres de “reconfiguration“. Ces lieux ont, de tous temps, été les lieux de débauches des consciences et ont entraînés les pires dérives des troubles de la personnalité.

Il n’y a donc pas lieu de frétiller devant l’idée géniale, une fois de plus totalement soumise aux apparences de réinsertion mentale, édictée sous la pression violente des attentats, alors que le chemin parcouru dans le mauvais sens a été complètement favorisé par des structures existantes dûment approuvées.

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Prime aux smicards.

Autre “trouvaille“ qui se veut confiner au génie et à la condescendance des nantis envers le reste de la populace et de l’Etat-Providence : la prime de d’activité accordée à certains smicards. Le “certains“ n’est évidemment pas prononcé, mais il affleure tellement que ce serait hypocrisie que de le nier.

Ainsi donc, l’égalité de traitement des laissés-pour-compte de l’économie va être mise à mal par une décision totalement obscure et dont seuls les bénéficiaires devront découvrir par eux-mêmes s’ils en sont redevables.

Dans la série plus faux cul que ça tu meurs, on ne fait pas mieux. C’est vraiment parce qu’on n’a pas pu cacher la chose qu’on la rend opaque à l’ensemble.

Seul subsiste le geste qu’on ne s’excuse pas de ne pas avoir généralisé et l’inégalité que cela créé pourtant parmi la même catégorie sociale.

C’est l’intention qui compte diront les géniteurs de cette initiative, mais on ne peut pas faire mieux eut été de le dire.

En attendant, on joue encore une fois sur l’effet d’annonce et on cache les arcanes de la chose. Le profit politique se satisfait des demi effets, voire des tromperies. A charge pour les premiers concernés de découvrir s’ils figurent parmi les méritants ou pas et aussi la considération à laquelle ils ont droit de la part de leur Etat.

Patrice C.