La farce politique, encore & toujours, par Patrice
Encore et toujours.
Derrière les artifices qui servent de paravents, ce
sont des Français désintéressés et qui ne croient plus qu’en l’urgence d’une
situation qu’on leur impose pour masquer la
vacuité politique.
Obligés et bien malgré eux, c’est l’état de guerre qu’on
leur impose que l’on rend omniprésent et totalitaire qui occupe leurs pensées
et focalise les réflexions. Les contorsions d’acrobates manipulateurs sur le
contenu des actes de terrorisme et de leur signification alambiquée à souhait
et à volonté monopolisent le débat et s’imposent sur le terrain normalement
occupé par des analyses plus pragmatiques et quotidiennes.
Rien de mieux finalement et de quasiment bien venu que
cette guerre larvée et à épisodes pour détourner
l’attention des Français des fondamentaux nécessaires qui fondent un pays
et qui détournent des attentions essentielles et profondes de son existence
même.
Pendant qu’on se prend les pieds dans les arcanes de
l’islamisme et qu’on s’interroge sur le bien fondé des décisions exceptionnelles
prises, on délaisse la politique, celle
qui fait pourtant la vie du pays.
Rien de mieux que
des querelles et des discussions picrocholines que l’on veut universitaires.
Rien de mieux que des querelles d’évêques sur le sexe des anges pour faire reculer
encore un peu plus les vrais fondamentaux que sont la politique et la
démocratie.
Pendant qu’on se promène sur des chemins de traverse de
la sémantique alambiquée et tortueuse, on n’a pas trop le temps de la réflexion
sur le pourquoi et le comment on en arrive à des situations politiques ubuesques
où les plus disant, les plus audibles sont aussi les plus médiocres de ce que
le politique a à nous proposer.
C’est une kyrielle à la queue-leu-leu de poncifs rancis
qui véhiculent des vérités profondes qui ne sont que les leurs, celles qui les
servent, auxquelles on a droit.
Il faut vraiment
se glisser derrière les palissades de la complaisance politique pour
s’apercevoir du subterfuge et comprendre que ce qui anime la France est
artificiellement maintenu à flot pour l’illusion.
Le maquillage auquel nous avons droit ne parvient pas
totalement à dissimuler la mascarade. On en remet des couches successives au
fur et à mesure qu’approche la date de l’échéance légitime des comptes.
Quelques troufions démonstratifs ne parviendront pas à dissimuler le vide sidéral du pilotage politique,
pas plus que l’attristant spectacle écologique qui se veut protecteur et tout
hypothétique d’un avenir déjà joué d’avance, car inconciliable avec les
priorités politiques de chaque Etat.
Il faudra bien pourtant en revenir à l’analyse des
comptes politiques nationaux. Ce n’est
pas le grand soir des vainqueurs, c’est celui des usurpateurs et artificiers
amateurs de contorsions et d’illusions. Arrive le jour où il n’y a plus
d’échappatoire possible et providentielle. C’est aujourd’hui qu’on présente les
comptes.
Patrice C.
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