Menaces sur le débat démocratique : les partis des professionnels politiques sont les sergents du pire, par Patrice


La République fait peur.

Malgré les tours, contours et détours que peuvent faire certaines de nos « chères » édiles, la vérité qui s’impose est la crainte de voir appliquer les principes qui guident notre pays depuis 1792.

Il y aurait donc les bons et les mauvais principes. Les bons et les mauvais côtés de la République. Au nom de ceux-ci, c’est donc un choix « personnel », subjectif, qui s’imposerait. Celui qui « semble » le plus juste, le plus cohérent… Souvenons-nous d’abord que pour en arriver là, des gens ont tout donné et en sont morts.

Déclarer aujourd’hui faire le tri entre le bon grain et l’ivraie de la République, c’est nier qu’elle puisse aussi avoir des poubelles : celles qui font l’Histoire.

Entendre, comme cela nous est donné en ce moment, des donneurs de leçons de morale patriotique s’ériger en caporal recruteurs de partis tous aussi critiquables les uns que les autres venir nous faire la leçon sur le bien et le mal, c’est un peu fort et surtout très osé.

Qui ose s’ériger en dépositaire de la science politique infuse ?

Qui ose prétendre détenir la vérité politique absolue ?

Qui ose prétendre guider le peuple de France vers des lendemains moins sinistres qu’il soit possible que cela advienne ?

C’est jeter aux orties tout un pan de notre Histoire fait de débats, d’expériences et de volontés plurielles. C’est renier la fabrication même de nos racines politiques et s’ériger en grand nettoyeur de ce qui doit être aujourd’hui « présentable ». A quel titre ?

 

Au nom de qui s’expriment ces ouistitis de compétition politique qui ne vivent et ne s’exhibent qu’à l’occasion d’un rendez-vous citoyen ?

A la niche, les donneurs de leçons patentés à jour (?) de leurs timbres d’adhérents et qui se croient par là même être détenteurs du pouvoir de dire la vérité nationale.

Elus par défaut et représentants d’un quota de plus en plus minuscule et ridicule de ceux qu’ils croient être leurs mandants. C’est dans leur fourvoiement qu’ils entrainent le pays et qu’ils tuent l’esprit de 92 (1700) au nom d’une science divinatoire usurpée. Ils se poussent du col et du coude pour imposer des décisions de chapelles hermétiques dont seule la présence et l’assiduité assure le certificat de fidélité et le brevet de longue vie politique.

Ces intrigants patentés, qui ont la servilité chevillée au corps, se présentent comme le recours de ceux qui savent, face aux imbéciles, certainement. Aux immatures, aux faibles qui « n’y comprennent rien » mais qui en sont encore là justement parce que masse manipulable entretenue depuis longtemps à leur service ils tournent aujourd’hui le dos et décident du changement selon les règles.

Ce sont les cris d’orfraie de ses indignes représentants, brusquement mis à bas qui stigmatisent le pays. Les vérités sont toujours et toutes bonnes à dire, seuls ceux qui en ont et le courage et le détachement se le permettent, ceux qui n’ont plus pour eux que le risque de changer face à ceux qui sont les repus du pouvoir.

Quelle prétention, quelle avidité de dorures et d’avantages !

Le Peuple, il y a longtemps qu’ils ont oublié qu’ils en venaient et que c’est lui qui les a fait. Aujourd’hui, le Peuple reprend ses billes : il décide !

Patrice C.

 

 

 

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