Les horreurs identitaristes corses, les reculs gouvernementaux, par Patrice
Terre d’horreurs en devenir.
Ça y est ! L’idée de purification ethnique que
même le FN n’aurait pas osé mener dans ses municipalités est en cours en Corse.
Forts de leur majorité nouvellement acquise et de leur
identitarisme porté en drapeau, les autonomistes de l’île infligent leurs
conceptions racistes aux étrangers, au pays.
Armés de leurs croyances nouvellement affichées sans
honte, ils se font maîtres et justiciers sur leur territoire. Au moindre
incident ou dérogation aux principes du sang, c’est de vengeance que s’habille
leur légalité, pas de justice. La loi
dictée par l’identité se fait exécutive sans attendre.
On en arrive, en Corse, à une situation façon Etat
islamique ou Nuit de cristal. On attend dans l’angoisse la promulgation
d’arrêtés officiels ou d’un code civil spécifique dictant la conduite adéquate.
A quand les affiches incitant de façon ponctuelle à la conduite à tenir ?
A quand les lois d’exception régulièrement renouvelées ? A quand les
exceptions sur mesure ? A quand les marques d’infamie ?
La chasse est
ouverte ! Fora les étrangers ! Français
du continent compris. A quand l’institutionnalisation de l’impôt “révolutionnaire“ ? L’apport
culturel de la Corse à la culture nationale est-il tel qu’il puisse être
dérogatoire ? A quel titre ? Alors que ses tenants rejettent toute
participation, toute communion et amalgame.
La question
devient urgente et se pose de savoir combien de temps encore l’Etat et son
gouvernement servile va-t-il supporter une telle dérogation au statut national
avant d’être condamné à l’indignité internationale ?
Au nom de quoi la France peut-elle supporter d’avoir
parmi les siens des dissidents aussi ouvertement opposés à ses principes
fondateurs et législatifs ? Faute de quoi il sera nécessaire d’informer
les touristes, vacanciers et estivants voulant séjourner sur l’île qu’ils ne
sont que tolérés et qu’ils doivent s’abstenir de poser des questions qui
dérangent, de ne pas considérer les résidents comme des bêtes bizarres, que
l’île n’est pas une réserve ethnologique et ne s’exprimer dans leur langue que
discrètement pour ne pas froisser la susceptibilité insulaire.
La Corse,
exception française. Territoire en perdition. Devra-t-on en arriver à faire régner le
droit national façon Ouvéa ?
Patrice C.
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