(5) De la politique à l'amour - la complice (5-fin)
Donne politique et sexualité. Quel rapport ? (5)
Le respect humain au sens balzacien est
devenu denrée rare dans nos contrées dépoitraillées par les talents de l’oubli
de la civilité la plus propice à la socialité sereine, la vie de bon aloi
tournée vers les choses de l’esprit, de la caresse poétique posée sur le monde.
La brutalité des rapports interindividuels a toujours existé. Misère politique
actuelle… ils étaient plus policés dans les salons et mentalités éduquées.
Aujourd’hui, nous n’assistons qu’à mépris des classes entre elles, impolitesses et pseudo-réflexions ou miséricordes de la part d’autrui. Sans même suggérer les feintes sentimentales de tous ordres. Nous vivons le culte de la cuistrerie. Souvent, les gens les plus vulgaires n’appartiennent pas à la population entichée d’un vocabulaire à la Jean-Marie Bigard mais bel et bien sont les philistins qui font des ronds de fausses bonnes manières, qui rougissent aux bons mots surannés de leurs maîtres et dressent la nuque quand ils sont incapables de rétorquer à une critique altérant leurs bonnes consciences mordorées dans le conformisme d’une non-pensée, d’une non-culture politique.
Aujourd’hui, nous n’assistons qu’à mépris des classes entre elles, impolitesses et pseudo-réflexions ou miséricordes de la part d’autrui. Sans même suggérer les feintes sentimentales de tous ordres. Nous vivons le culte de la cuistrerie. Souvent, les gens les plus vulgaires n’appartiennent pas à la population entichée d’un vocabulaire à la Jean-Marie Bigard mais bel et bien sont les philistins qui font des ronds de fausses bonnes manières, qui rougissent aux bons mots surannés de leurs maîtres et dressent la nuque quand ils sont incapables de rétorquer à une critique altérant leurs bonnes consciences mordorées dans le conformisme d’une non-pensée, d’une non-culture politique.
Il ne peut y avoir violence politique
sans déconsidération de soi en tête. La colère est en revanche saine ; la
violence déprécie l’humanité lorsqu’elle s’exprime dans le mépris et la
suffisance qui est son corollaire. Evidemment, chez les bourgeois, on ne se met
pas en colère, puisque la colère est une réaction. On approuve, on courbe
l’échine et redresse du même poil sa nuque que l’on raidit quand surviennent les
fins de race. En effet, la véritable violence n’est pas celle de Saint-Just et
ses thuriféraires mais s’instaure dans celle des culs-bénis du monde
athée, agnostique, croyant en l’évangile du social-libéralisme des invertis
pour creuser leur marché du sentiment, pour célébrer la confusion entre liberté
et libération sexuelle et amoureuse.
C’est cela, le philistinisme est la
bave à prétention culturelle des fins de race de la petite et moyenne
bourgeoisie incapable de prendre en main son destin, à l’orgueil social élevé lui
interdisant derechef de tremper les mains dans le travail personnel pour
advenir. Elle préfère au mieux se comporter tels des héritiers stériles dilapidant
le fruit du travail de ses ascendants, absolument pas créatifs et dispersés
dans la méchanceté prosaïque des frustrés qu’ils sont eu égard au néant de
leurs pratiques existentielles.
Que
produisent-ils ? Rien.
Que
créent-ils ? Rien.
Finissent-ils
un projet débuté ? Jamais, ou en abaissant autrui
faute de se tenir jamais pour responsables de leurs propres actes.
Que
veulent-ils du vaste monde ? Qu’il tombe tout
cru dans leurs mains blanches de l’improductivité ointe.
Que
comprennent-ils de l’histoire contemporaine ?
Rien : ils n’agacent que la surface des choses ; ils seraient presque
les Pharisiens dénoncés par Jésus.
Qu’entendent-ils
de l’humanum humanitas ?
Leur seul ego frustré.
Qui
sont-ils ? Les fauteurs des guerres intimes
fomentant les guerres claniques d’aujourd’hui et demain. A l’instar des filles
Goriot, cet état de l’esprit s’est claquemuré un peu plus tard en haines
sociales puis répressions contre les socialistes de 1848 et le peuple de la
Commune en 1871. Des Versaillais, en somme, des Versaillais en esprit (*)…
La guerre est féminine. C’est une
évidence et seule mon alter ego blond le comprend, parce qu’elle incarne l’éternité
et ne le sait pas même encore.
Ainsi, au temps du roi mésopotamien Gilgamesh (vers 2650 avant notre ère, territoire d’Ourouk dans l’actuelle Irak), le dieu le plus important n’est pas Anou, le créateur de ses enfants rois-dieux, mais Ishtar, la Dame-du-Ciel, la déesse qui règne sur l’amour et la guerre ? Seule la colère d’Anou empêcherait la guerre des Cèdres s’il avait été plus téméraire à l’égard du duo formé par Gilgamesh et Enkidou le rustre roi-dieu contre Hamoumba, maître de la grande forêt méridionale.
Ainsi, au temps du roi mésopotamien Gilgamesh (vers 2650 avant notre ère, territoire d’Ourouk dans l’actuelle Irak), le dieu le plus important n’est pas Anou, le créateur de ses enfants rois-dieux, mais Ishtar, la Dame-du-Ciel, la déesse qui règne sur l’amour et la guerre ? Seule la colère d’Anou empêcherait la guerre des Cèdres s’il avait été plus téméraire à l’égard du duo formé par Gilgamesh et Enkidou le rustre roi-dieu contre Hamoumba, maître de la grande forêt méridionale.
L’éternelle question est la
suivante. Ishtar joue-t-elle aux dés, au tricot, à la marelle des amours
permanentes par tous les orifices que l’extra-naturalité lui a confiés ?
Comme les filles Goriot, elle gigote, se perclus soi-même en les dérivatifs de
la brutalité délivrée sous des paroles de miel, sucrée et sans authentique
engagement pour l’homme générique.
Nous voici tête-bêche entre mythes
fondateurs, enseignements salvateurs tirés des écrivains et prophylaxie
contemporaine de la décadence actuelle. Seuls deux agis déraisonnables, par la
plume, sauront inverser une pente nationale mortifère. Les avez-vous observés
quand ils déambulent ? Ils sont beaux. Encore, encore une fois, là est la politique
la plus authentique.
(fin)
LSR
(*) Il faut ici rappeler que les trois-quarts des troupes commandées par
Thiers étaient des bataillons Bretons, comme plus tard ils formaient encore le
gros des éventreurs pour réprimer la commune de 1918 de Strasbourg, fait
historique ignoré par la majorité des Français. Il était si utile à l’époque de
bénéficier de langues régionales, dialectes et idiomes pour que, moyen irénique
de diviser le peuple d’une nation, les populations ne se comprennent pas entre elles
de l’ouest à l’est, du sud au nord…
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