L'UE et les régions
Vers le novland !?
Comme tout ressortissant d’un
Etat-membre de l’Union européenne,
le Français sait dorénavant à quoi s’attendre de sa nouvelle région.
Au prétexte de « simplifier le millefeuille administratif »,
d’engendrer des réductions de coûts, François Hollande président se fait le
contremaître de la besogne orchestrée par l’axe Berlin-Bruxelles-Strasbourg. La
ficelle des économies est si grosse qu’il en reste quelques commentaires sur la
seule forme hollandienne de composer la nouvelle carte de France…
Les futures régions françaises n’auront
plus rien à faire avec l’Etat national, mais rendront directement compte à l’UE.
Pour le savoir, il suffisait de lire le traité de Maastricht. La discrète revue
Europa, revue des « décideurs européens », avait fait
paraître des cartes des régions européennes putatives. Car c’est de cela qu’il
s’agit véritablement : ôter toute prérogative aux Etats, transférer
provisoirement ses fonctions régaliennes à la fois à des consortiums privés et
des régions elles aussi provisoires pour, à terme, restructurer la géographie
politique et économique de l’UE et substituer un cadre régional au cadre
étatique dans le super-Etat que deviendrait l’UE.
L’Europe des nations n’a jamais été la
perspective politique désirée des pères fondateurs de l’Europe dite « politique » ; l’Europe des régions
transnationales reste le carnet de route de l’UE en la matière. C’est dire que
François Hollande veut incarner ce passage symbolique à une accélération de la
marche forcée dans le piège mortel qu’est l’Union
européenne pour les peuples, leurs histoires,
leurs économies souveraines.
Bon
courage dans votre futur novland !
LSR
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