Courbettes sur la courbe du chômage


La tourbière de la courbe.

Tous les mois, on remet ça avec une courbe. Quelle courbe ?

Le flop du taux de chômage… la hausse, que de hausse depuis mai 2012 sans discontinuité. Sans jamais changer les commentaires, les propos larmoyants accompagnent les propos lénifiants sur les dispositifs, les nouveautés, les expériences, les besoins, les désirs des entrepreneurs, les formations, les innovations, le blues des agents de Pôle emploi, les coaches personnels pour les demandeurs d’emploi, la faillite des espérances, la croissance, les réformes avortées, les réformes à venir – la réforme, toujours la réforme, mot-totem ‑, les réformes du SMIG, du travail, du modèle français, la faillite, la grandeur, la plongée, l’apnée du marché du travail…

Aucune surprise.

Tous les mois, la même chansonnette revient sur le tourne-disque médiatique comme une rentrée polémique du gouvernement qui surviendrait chaque mois…

Un calvaire.

Plus rien ne nous surprend. Il se peut que nous entrions en sommeil six mois… Au réveil, nous assisterions au retour de la mêmeté de l’immédiat continu.

Structurel, le chômage repose encore sur des données conjoncturelles qui en augmentent ou baissent légèrement le taux à la marge.

Ma présente petite « bricole » facile, j’en conviens, fatigue déjà mes doigts engourdis rien qu’à l’écrire.

Tirez-en vos propres conclusions.

LSR

 

 

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