La famille Le Pen, joujou si utile au "microcosme" politico-médiatique en mal d'analyses, par Patrice


Hochet médiatique.

Un nouveau "jingle", une nouvelle scie médiatico-politique voit le jour. Il ne reste plus qu'à battre la mesure selon l'usage qui veut qu'on ne soit pas insensible à la promotion chaque fois renouvelée de faire monter une mayonnaise auditive.

« Que me chaut ? », comme disait l'autre, cela aurait pu être à propos de la vie et des turpitudes de la vie des Le Pen père et fille. Bien sûr, ils sont, par commodité, sous les projecteurs en permanence. C'est pratique, pour le cas où l'on serait en panne d'info plus consistante. Les Le Pen comme roue de secours de la sphère médiatique

On surveille ça comme une roue de secours, à toute fin utile sous peine de ne pas exister sur le front de l'info facile, toute faite, facile à cueillir et à développer.

Alors, on développe, on tire sur la ficelle de la pelote ! « Ah oui, mais s'il fait si, c'est parce que… », « Ah oui, mais si elle fait ça, c'est pour… » et le cirque se met en route, mécaniquement.

Même là où il n'y a pas d'info, il faut en créer une.

Alors, en dignes fils de la rumeur, on se doit de "faire" intelligents, analytiques. « Comment, vous n'avez pas "fait" Sciences-Po ?  Vous ignorez donc tout de la recherche de la problématique, de la thèse, de l'antithèse et de la synthèse ? Ah, oui, je vois… c'est pour cela que vous ne pouvez pas comprendre. »

On prétend nous expliquer, pauvres hères que nous sommes, que tout cela a une importance capitale.

On oublie de vous préciser « dans le désert actuel de la politique ». Il faut donc creuser l'"affaire".

Nous allons donc avoir droit à :

« Elle ne peut plus faire autrement que de virer son père ».

« Il ne peut être viré du Front en étant le président d'honneur ».

« Elle placera sa nièce à Nice, pour la région. Ça lui permettra de se rabibocher avec elle et de ne pas froisser le vieux qui adore la petite et en même temps… (patin, couffin) ».

« Depuis qu'elle se démène pour refaire une virginité au parti, elle a bien de la peine avec ce vieux sénile tout juste sorti de sa boutique poujadiste dont il n'aurait jamais dû sortir ».

« Les militants seront tristes, mais ils comprennent qu'il est temps de tourner cette page-là », etc., etc..

Il se peut même qu’on ait droit aux “experts“ psy. Vous pensez, le meurtre du père… Pain béni !

C'est vrai, le Front national, ce n'est plus Stirbois ou Holeindre. En fait, il est comme les autres partis, il change. Dire qu'il évolue, c'est un peu exagérer. Mais le dire de la part des autres, ça l'est aussi… Finalement, « Circulez, y'a rien à voir, à dire, à sucer ! ».

Pourtant, on tire, tire l'aiguille. On meuble, coco !  L'avantage, c'est qu'on soit là, qu'on résiste et peu importe le contenu du flacon. D'ailleurs, tout le temps on fait la même chose avec le reste. « Une semaine, voire dix jours, on a tenu avec un avion fou. Faire semblant, on connaît. »

« Ah bon, c'est normal ? — Vous n'avez décidément rien compris, mon pauvre ! »

Patrice C.

 

 

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