oraison pénible
Un élu est
mort, vive l’élection…
Dans la droite ligne claire d’un
petit tourment quotidien, l’action du gouvernement attire les sarcasmes. Quelques
satrapes de la consommation automobile achèvent de faire rouler les euros entre
leurs doigts. Les concessionnaires d’autoroutes s’en donnent à cœur joie. Ils
mettent la pression sur les promesses de S. Royal. Perdu, Ségo. !
Pis, voilà qu’un édile se donne la
mort aujourd’hui à quelques heures de son procès. Parce qu’il a été « jeté aux chiens », dit-on.
Farce. Répétition de la fantaisie démocratico-doloriste.
Les chômeurs, les RSistes qui se
donnent la mort pour moins d’un procès, pour moins d’un rejet d’un soir, pour à
peine de quoi bouffer font-ils la UNE ?
Non.
L’hypocrisie généralisée du mitan
politique, tout prêt à se pourfendre sur le cas de l’ancien maire de Tours, se
mêlent d’éloges funèbres.
Trop tard.
Les vauriens.
(je reste indifférent à ce fait divers... comme le sont autant tous ces élus de mon coin après la mort d'une jeune fille écrasée par un train samedi soir, parce qu'elle n'est pas la fille d'un notable... penses-tu, avant d'intéresser quiconque, il en faudra d'autres pour améliorer la traversée des voies à la gare...).
LSR
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