Les verts nous manquaient


La farce générale.

Une élection départementale passée, voici que les écologistes veulent s’imposer. Ils sont si fondamentaux à la vie politique, qu’ils se jugent essentiels à tout panégyrique. Ah, bon… Les sangsues du PS, à l’instar du PCF aujourd’hui, critiquent pratiquement tout du PS mais ont besoin de lui, vu le scrutin majoritaire à deux tours à toutes les élections.

Les écologistes ont ressorti les anciens. « Ils sont venus, ils sont tous là… pour les obsèques de la mama »… nouvelle ritournelle des verts dont on ne sait plus quelles sont les vues et les exigences. Quant à l’ambition, elle suppure sur le visage de J.-V. Placé. Lui, depuis mai 2012, c’est le clown en chef, seul le strapontin compte pour lui, tel un salut, une emplette indispensable, une panacée absolue.


Le sénateur Placé est gagnant à tous les coups. Du côté de l’Elysée, on finira par l’adorer. Autant de circonvolutions et d’esprit d’esclave, on l’adore ! Même Antoine Waechter a été sorti du formol ce week-end lors du raout écolo... J.-L. Bennahamias, passé par tous les spectres de la droite molle, on frétille d’envie.

En redemandez-vous ?

Nous, pareil, la farce ne nous étonne guère. Elle signe la décadence du tout-spectacle politique… abstentionnistes, vous finirez à 70%.

LSR

 

 

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