Le mouvement du 23 mars
Ah ! La gueule de bois est attendue lundi matin prochain.
Ca y est, les éditorialistes dominicaux des chaînes radiophoniques,
histoire de ne pas être largués comme d’habitude, anticipent ce que tout
citoyen un peu attentif perçoit depuis plusieurs années : le FN s’impose,
le FN gagne de plus en plus un vote d’adhésion, et non pas simplement un vote
de protestation.
En cause, nous aurons les traces d’une peur face à l’insécurité
culturelle, une crainte intime sociale gigantesque face à la paupérisation des
couches populaires.
Crise politique, le régime politique libéral ne parvient plus du tout à
soumettre aux acculés de l’Europe - les
peuples – l’acceptation conventionnelle & légale d’un pacte qui les
institue gouvernés par les
gouvernants.
Les dégâts éclateront. Inévitables. Le grand incendie intérieur, la
guerre civile, a déjà commencé dans les foyers et les cités, dans les campagnes
et les relations entre résidents de France.
Resteront lundi 23 mars des larmes pour des carrières de barons locaux
qui livreront la baguette de l’honorabilité illusoire pour d’autres impétrants
– ils auront, comme de bien entendu, des
larmes de circonstances à l’issue des percées du FN lors de ces premières
élections départementales.
Pendant ce temps, le train de l'histoire en noir et blanc est lancé. Fou, il largue des wagonnets que
personne ne récupère.
LSR
Commentaires
Enregistrer un commentaire