La barbarie au quotidien, ou les "représentants" sans mandat, par Patrice


Arrêtez tout !

Je suis stupéfait que les Français, dont je suis, puissent encore s'étonner que tout part à vau-l'eau, que l'on soit sur une pente bien savonnée. Les citoyens ont perdu le contrôle depuis longtemps, trop occupés peut-être qu'ils étaient par l'achat de leur maison, de leur bagnole, de leurs vacances ?

Pendant ce temps-là, le rouleau compresseur passait, passait, passait…

Il y a vingt ans (au moins) qu'il n'y a plus de dialogue entre patrons et salariés. Vingt ans au moins que les patrons arrivent contraints et forcés aux réunions et qu’ils ne cachent même plus leur déplaisir d'être obligés d'être là. Qu'ils arrivent avec des documents "clés en mains", prêts à être signés selon leurs désidératas, leurs lois. Vingt ans que les représentants des salariés disent "y'en a marre !" et qu'ils continuent quand même d'y aller. Ce n’est plus du courage, c’est de l’abnégation ! Des grèves, sauf celles des transports publics (SNCF, métro), on n'en parle même plus ! C'est devenu tellement dérisoire, has been… Même les concernés n'y vont plus aux manifs contre ceci ou pour cela. Résultat du travail du rouleau compresseur. Laminés les salariés, pressurés, usés et avachis ils sont devenus.

L'époque est au changement, mais radical ! Il est venu le temps de sortir les pics sur lesquelles on fiche des têtes !

Tant que cela ne sera pas admis pour des histoires de chapelles à la petite semaine, pourquoi continuer à animer ce qui n'est plus que du folklore des années 30 ? Ça fait rire, “camarade“ ! C'est pitoyable ! Alors que les jeunes courent après leur avenir et qu'on les pousse à tout sacrifier à la "réussite" et d’abord leur savoir être, que veut encore dire, que signifie encore une grève, alors qu’il n’est plus question de solidarité, sinon à exacerber des divergences "d'appareils"… des querelles picrocholines de boutiquiers. Basta !

C'est cul par dessus tête qu'il faut mettre ce monde honni, maintenant !

Regardez les pauvres routiers. Leurs patrons ne veulent même plus venir aux réunions obligatoires… Eux, ils n'ont pas la trésorerie pour faire durer la grève, et donc maintenir la pression assez longtemps pour les faire plier. Ils doivent se marrer les patrons, entre deux whiskies. France 2 est en grève depuis des semaines, perturbe la lisibilité et la valeur de ses journaux d'infos. Pour quel résultat ? Des querelles, là aussi de couloirs entre syndicats : pain béni pour la direction… Radio France est en grève aujourd'hui. On a tendance à dire, à penser « encore ! », comme pour Air France et bien d'autres, pourquoi ? Lorsqu’on parle d’une grève, c’est de ses effets, pas de ses résultats pour les salariés.

Surtout, ne pas se retourner vers le politique… oh, que non ! Là, ce n'est plus l'endroit idoine pour le peuple de France de porter ses réclamations. Il suffit de voir comment il est instrumentalisé, le peuple… Il a droit au mépris, à peine et de moins en moins dissimulé. Regardons donc comment sont constituées les assemblées "représentatives" : 80% de cadres sup ! Arrêtons, arrêtons ! Les professions libérales qui veulent continuer à tirer profit de leur situation et d'avoir leur part du gâteau. Hors de question de la réduire…  Car c'en est un, de gâteau, il suffit de voir qui en profite, mais les parts ont diminué et les prétendants sont toujours aussi nombreux tant c'est attractif… Les exemples viennent justement de l'Assemblée nationale !

Arrêtez, arrêtez !

Patrice C.

 

 

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