Mars, mois de la guerre (2) : à bas les signes ostentatoires religieux dans les services publics !!!

Les lâches de gauche et de droite unis dans l’impuissance.

Janvier est passé par là... l'esprit de janvier, dit-on, ce culte aussitôt avorté de la peine publique instrumentalisée, de la pleurnicherie de circonstance inavouée quand la guerre de tous contre tous s'accommode si bellement de toutes les accointances délétères qui n'en finissent pas de prospérer (les thèses de 1651 de Hobbes sont si actuelles ! Il en aurait été coi ne serait-ce que 30 ans plus tard).

Dans les rues, les transports publics, surtout les universités, nous retrouvons un nombre croissant de voiles, burqas et autres attributs prosélytes hostiles à nos principes républicains. Depuis janvier, cela s’accroît. Il y a une dizaine de jours, le député E. Ciotti a proposé d’étendre les dispositions de la loi de 2004 sur les signes distinctifs et ostentatoires dans les universités. Je suis cent pour cent pour.

Le Figaro, dans ses pages « éducation », a largement recensé qu’à Paris VIII et La Sorbonne des enseignants vacataires ont été virés par leurs présidences pour avoir osé des remarques pourtant diligentes sur ces démonstrations de tissu.

Pour l'heure, une position infaillible et radicale doit prévaloir dans tout lieu public : ni dieu, ni maître, a fortiori dans une enceinte universitaire publique. Un voile, un crucifix exhibé, une kippa, un foulard, des insignes du PC ou maçonniques, fulminons et exhibons les références d'ordre public : la loi, rien que la loi égale pour tous.

Hélas, nombre de services publics ont cédé. Des enseignants veulent la paix momentanée dans leur classe-tranchée, entendent tenir a minima le calme dans la troupe de leurs djeuns qui savent imposer leurs lois particulières et tribales par égoïsme intime.

Pendant ce temps, toute une gauche à prétention humaniste & une droite aussi stérile que le retour de Sarkozy jouent de circonvolutions, de débats infinis, de lâchetés dans des lieux enfumés de vide où l'on se gausse de savoirs & bonnes vertus.

La Marine réussira et, après tout, ce ne sera que justice face à un monde social-historique français caractérisé par l'oubli de l'histoire & la lâcheté généralisée. Comme lors du vote de la loi constitutionnelle du 10 juin 1940.

LSR