Mars, mois de la guerre (1)


Bachar el-Assad met K.O. les restes sanglants de la pâle idée démocratique du moment.

On s’en doutait du côté de L’Atelier du Serpent rouge : La démocratie ne cale pas, elle coule. On peut se reporter au deux précédentes bricoles du jour de Patrice & LSR. Ici, notre petit mot nous met en branle avec l’international.

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry a vendu la mèche : oui, il faut négocier avec le régime syrien car, « il vaut mieux négocier avec une dictature qu’avec des barbares ».

Dont acte. Voilà où en est le monde en cette année 2015.

Ça ne vous défrise pas, vous ?! Moi, oui… terrible. Décidément, la démocratie ne doit jamais être représentée par quelques portions contentées du peuple, ces ventres mous de la généralisation pour une dégustation de patenôtres et oseilles. Ils se pourlèchent, se vendent au plus offrant (Qatar, Emirats, Allemagne…), ont peur d’exercer une souveraineté étatique qu’ils perdent durablement, contrairement aux apparences. Ils possèdent des armées et des polices… désormais totalement privatisées. Les Etats-Unis viennent, par la voix de Kerry, de montrer le prochain rendez-vous munichois du XXIème siècle.

J’insiste : entre des barbares et des dictateurs, on préfère les causeries avec les dictateurs.

Quelle leçon ! Quelle brevet d’autoritarisme pour tous les galeux des beaux palais de la terre. Espérez, dictateurs, espérez... démontrez votre sauvagerie en interne, tant que vous n'êtes pas des "barbares".

Rien là de nouveau, en fait, mais les Etats-Unis d’Amérique le camouflait (presque) avec Pinochet et consorts. Mi-mars 2015, l’aveu définitif à la planète du règne de Mars…

LSR

 

 

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