Lycéens : slogans putrides et dangereux
et
apprentis sorciers
L’« Affaire »
du siècle ?
La
jeune fille expulsée avec sa famille dans les règles et le respect du droit
français a tôt fait d’agiter nos jeunes têtes blondes à l’empathie chahuteuse.
Des lycées parisiens, et des meilleurs sous tous rapports, ont pris la clef des
champs urbains pour se rassembler à Bastille la semaine dernière en poignées
ridiculement hirsutes, accompagnés de quelques-uns de leurs professeurs en mal
de happenings révoltés, ces parfaits homo festivus de l’art politique…
justement festif.
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L'art politique... et Facebook là-dedans ? |
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Un gentil slogan. Bizarre, la presse n'a pas publié de vues sur les slogans afférents aux hypothétiques "rafles" !!! |
Hélas,
ces jeunes gens ne sont pas entièrement responsables de leur sort et de leurs
mots d’ordre insipides, dont cette scandaleuse évocation des « rafles » qui confine à l’hyperbolisation
de leur nature à eux, lycéens adhérents aux adhésifs, une nature profondément
prête à accepter un vrai fascisme qui ne dit pas son nom.
Et
ce nom est celui des organisations politiques de la gauche institutionnelle et de
la gauche agitée unies pour faire tomber Valls (**), lesquelles gauches tournoyaient
du portable dans les cafés de Bastille il y a six jours. Les grands sachems des tribus gauchistes jouent à la
roulette russe. Ils ne le savent que trop mais continuent pour frémir de la
barbe, s’enthousiasmer sûrement de la révolution à portée de cartes syndicales.
Las, en plus ils ne peuvent l’ignorer, ils jouent là non pas avec une seule balle
dans le barillet mais trois projectiles bien calibrés, sans doute du .45 ACP
histoire de bien nous entraîner tous dans le chaos imminent de l’histoire.
Avant-guerre
disions-nous ?
Nous
le répétons, avant-guerre ! Lycéens des rues, les champs de pavots roulent
dans vos cartes politiques. Les petites fumées insufflent les volutes de la
chronique de la haine quotidienne, mère du vice idéologique, du vide politique
et de la grammaire en berne. Et chacun le sait, parmi les vieux apprentis
sorciers des cafés de Bastille, la politique, comme la nature, a horreur du
vide. Et le vide sert la guerre. Comme la guerre est servie par des slogans et
des chahuts manipulés.
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Et la grande gagnante est... victoire par KO |
OP, pour LSR
(*)Castoriadis montrait l’hétéronomie des
sujets militants en période d’insignifiance croissante, parmi d’autres auteurs
éclairés.
(**)
Manuel Valls attise les répulsions. Il
est un bouc-émissaire d’une politique que les organisations précitées ont
avalisé par leur vote en 2012.
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