Le voile : un nouveau terrorisme mental
Du voile,
impressions rapides...
Le
voile est une sainte horreur. De plus en plus, ce prosélytisme religieux
exaspère mes convictions de citoyen simplet de notre pays vaguement républicain.
« Dans le temps », comme le dit ma
Grand-mère, les femmes n’avaient pas besoin de s’affirmer de la sorte. Elles
vivaient ici, en étant parfaitement assimilées. Elles bossaient, trimaient,
faisaient des études, nourrissaient une espérance commune. Et surtout elles
réussissaient.
Elles
continuent. Encore, mais moins bien eu égard à la chute économique.
Fort
de toutes ces revendications tribales actuelles d’appartenance à un culte, à un
groupe, à une communauté, voici les filles et petites-filles sautant le pas d’un
fichu d’une laideur aussi assumée que leur dépendance à une transcendance divine
liberticide ou un homme assurément bien macho
dans son logis à éructer des mots de croyant. Souvent un néo-converti faute de
mieux qu’avoir déniché un boulot.
Les
pires sont les converties. Anciennes Samira-couche-toi-là,
pour ne pas minorer ici des Kévina ou Priscilla aussi délurées que des petites
putes des rues, pour la plupart de leurs vies intimes post-adolescentes, histoire
de s’amender sur le julot du jour, elles se mettent à crier vestimentairement
leur foi. Foi morbide… Foi de frustration exacerbée.
Il
y a quelques cinq ans, j’ai connu le compagnon d’une copine quinquagénaire. Honnête
magasinier au BHV, une fois en
retraite, ce gaillard, par oisiveté ou trop de pressions vécues devant sa télé,
s’est pris d’une vaste vigueur à prendre le chemin de la Mosquée passé 60 ans.
Auparavant, cet Epinois buvait sa bière entre amis, jouait à la pétanque par de
belles soirées printanières, courait et boxait autant que durant sa jeunesse (il a été champion de je ne sais quel poids,
plume, mi-lourd ou ? d’Algérie), était syndiqué Cgt… Aux dernières
nouvelles, sa radicalité, lui qui se foutait du Coran il y a peu, devenait
intransigeant et obligeait sa (ma)
vieille copine étrangère à toute velléité sectaire à moins sortir. Sinon en voile.
Dans
la France européanisée et ses dérélictions ontologico-politiques, il y a
quelque chose qui cloche…
Et
qu’on ne me dise pas qu’il s’agit de liberté de culte… Cette photographie prise
samedi dernier dans un train montre une gosse de 5 ans et sa sœur de 12 ans
obligées de porter un voile par prosélytisme. Un déni de jeunesse…
Liberté,
liberté chérie… tu fous le camp. Ici, les dilemmes théoriques sur la laïcité sont réduits à néant. Elles en disent quoi les Femen ?
LSR
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