du droit des bêtes & les intellectuels, par Patrice C.
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Droit des animaux ou juteux commerce en vue ? |
Nom d’un
chien !
Les
intellos s’intéressent aux animaux. Ça c’est une info ! (*)
Le
découragement d’être d’une quelconque utilité à la société leur est-il venu à
l’esprit, à défaut de trouver autre chose, du genre réflexion ou pacte
national ? Il s’agit-là d’un recentrage sur soi-même tout ce qu’il y a d’égoïste
vis-à-vis du genre humain. Cela dit, le genre humain en question n’a-t-il pas ce
qu’il mérite ?
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Toutou à son pépère |
A
voir et constater le comportement inhumain de la catégorie en question :
comportement social en public (métro,
queue de cinéma et autres trottoirs), la distanciation mise au comportement
privé isolationniste et quasi recluse, façon « du haut de ma tour d’ivoire », on ne peut le leur reprocher.
Qui serait encore assez fou pour avoir une action quelle qu’elle soit et vaine
pour ses homologues, soit un troupeau dont seuls les exhibitionnistes se
distinguent ?
Evidemment,
le toutou ou le minou (à sa mémère ou son
pépère) domestiqué qu’il est, au comportement imposé et aux directives de
vie édictées en duplicata de celles de son « maître » et de sa sacro-sainte tranquillité (réflexion oblige), c’est moins
contraignant et envahissant. En un mot : mon royaume partagé, mais obligé
et soumis.
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Toutou à sa mémère |
La
question métaphysique de sa propre existence est posée. A défaut de la
résoudre, on pare au plus pressé et plutôt que d’entrer en analyse on fait au
plus court et au plus simple. De l’amour pour autrui il y a, mais placé selon
mes convenances. Il est quand même plus pratique de confier son animal-exutoire
à quelqu’un ou de l’emmener, en laisse ou dans un panier, que de se le coltiner
d’égal à égal.
Les
intellos sont-ils donc « utiles »
à la société ? Leurs capacités intellectuelles sont-elles mises en sommeil
ou réservées ? L’évolution et la pratique sociétale, forcément marquée de
politique est-elle si pauvre et stérile qu’elle ne mérite plus attention de la
part de cerveaux pourtant disponibles ? Tout cela est bien vain, c’est
vrai ! Donc, « Mes capacités
intellectuelles : je me les garde ! » Compréhensible somme
toute. Mais alors, que cela se fasse discrètement, s’il vous plaît !
Si
d’aventure et à défaut de faire le bonheur d’un animal (ce qui est louable), il vous revenait la volonté de faire
bénéficier l’espèce humaine de vos talents, adoptez donc un chômeur ou un mal
logé… C’est moins commode, mais tellement plus humain !
Patrice
C.
(*) Le Parisien du 25 octobre.
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L'intello de combat, ou Rantanplan, entre projection de l'image dans la caverne de Platon et le saut qualitatif de la production |
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