Osé ! (Copé, serpillière du FN), par Patrice C.
Pince-moi, je rêve
Il est incroyable d’être aussi
incroyable !
Sauter, toutes dents dehors sur le premier
non-événement, ou le monter en épingle pour se donner l’impression d’exister
vis-à-vis de soi-même, je dis qu’il faut avoir le culot ! Car, à part moi
d’abord, finalement les autres je m’en fous et ensuite être en chasse tous les
jours pour trouver ou inventer un prétexte, faut le faire ! Me donner du
sens sans réellement exister, c’est insensé !
Après l’opportunité trop belle pour être vraie
du non-respect des lois de la République par une famille immigrée et en faire
un pataquès national, mettre des collégiens et lycéens dans la rue et tirer du
lit le banc et l’arrière banc de la représentation nationale... Chapeau !
Ça mouline dans les cabinets !
Aujourd’hui, car c’est un autre jour tout
bêtement et seulement parce que ceci, un gugusse vient nous parler de remettre
en question une loi qui ne fait plus débat depuis longtemps, sauf dans des
officines malsaines et puantes à souhait, il faut aussi et surtout oser. Le
sujet est aussi vieux que l’esclavagisme, ou presque, et les attendus et
conséquences ont été combattus afin de parvenir à faire de la France un pays
présentable et digne. Subitement, et aussi normalement que le soleil se lève à
l’Est, Copé a trouvé de quoi se
distinguer de la masse assoupie de l’Assemblée nationale. Il vient nous
parler, comme à un seul homme, de remettre en cause le droit du sol si
chèrement acquis et institué. Foin d’estomac, juste le culot, quitte à passer
pour ce qu’il est ou se prépare à devenir. Non seulement un anti-républicain,
mais aussi une serpillière du Front national, un supplétif de Marine Le Pen. Vous avez dit UMP, Monsieur Copé ? De
populaire vous tombez dans l’égout du populisme ! Vous vous vautrez dans
la fange la plus répugnante dont la République s’est fait depuis longtemps
l’honneur de sortir.
Par là même, et puisqu’on peut croire que le
FN ne vous a rien demandé, vous devancez les pires propos qu’il n’ose tenir
avec autant d’emphase, à l’Assemblée nationale qui n’en ressort pas grandie
mais salie par votre opportunisme existentialiste de politique creux.
Je ne vous souhaite pas la bonne nuit (de Cristal peut-être ?).
Patrice C.
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