Courbe de la chôme, bravo !, par Patrice C.


Trans Europe express


Je dois être… Non, je suis con ! Ce qui explique, mais en partie seulement, que je ne comprenne pas que ce qui augmente, en fait ça baisse…

Essayez pour voir. Dites-vous : "Ce qui augmente, baisse" et vous verrez…

Sur une base 0, il y avait 33.000 mille chômeurs au premier trimestre 2013. Au quatrième, il y en a encore 2.500. Sur l'année, le taux de chômage est de 5,7 %, d'où augmentation par rapport à la base 0. Ça va, je suis clair ? 2.500 chômeurs, toujours sur une base 0, ça fait bien en plus et pas en moins ? Bon, c'est OK, acté ?

Alors, Lulu, tu m'expliques comment en fait tout ne va pas si mal, sauf peut-être pour les 2 500 personnes qui sont encore au chômage, voire plus d'après les calculs d'apothicaire (pardon aux pharmaciens) qui sont eux-mêmes une science réservée à l'Etat. Nous, c'est bien connu, on est trop cons pour comprendre et même pour admettre. « Pauvres nazes ! Le prochain qui n'est pas capable d'expliquer que ce qui monte, descend, je le vire ! Z'avez pas fait l'ENA ? Alors mêlez-vous de ce qui est à votre portée et me faites pas suer ! J'ai passé l'âge de vous expliquer et j'ai pas le temps, d'abord ! »

Depuis le Bosphore, c'eut pu être depuis la lune d'ailleurs, vu qu'on s'en tape, l'oracle a parlé : "Euh, tout va bien. Je l'avais dit. La courbe est stable. Bon, qu'est-ce qu'on mange ? Ah, oui, je suis venu seul. Vous avez remarqué ? Sans casque et c'est plus loin que la rue du Cirque. Bon, z'êtes satisfaits ? Allez, roule !"

Et la vie républicaine et étatique suit son cours… Au milieu coule une rivière… (musique), la vie est un long fleuve tranquille… (musique), les Bisounours… (musique). A une époque, c'était Nounours, Pimprenelle et Nicolas (l'était déjà là, ç'ui-là ?).

Bon, je vous quitte, j'ai attrapé chaud avec ces montées et ces descentes à toute blinde.

Patrice C.

 

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