Ballon de cash
Ballon
rond
-Fiction
footballistique épisode 1
(18h30)
Ribéry
rivalise de mâchouilles de ses doigts gourds. Il attend l’apogée, le succès, l’entrée
dans l’histoire des légendes sur deux pieds de footballeurs. L’angoisse.
(18h33)
Valérie
Trierweiler, ou l’effet boomerang quand elle aussi crêpait le chignon de
Ségolène Royal, les courtisanes ont la cheville menue, menue, menue…
(18h40)
Dieu soit loué, François
Hollande, nous raconte Europe 1, travaille d’arrache-pied, avec son premier
bonnet… euh, ministre, Michel Sapin pour répondre du tac au toc sur toutes les
questions liées au travail. M’enfin !, dirait Gaston, l’alliance
de Hollande avec le Medef déclarée, assumée, enfin livrée sur l’autel des
mésalliances avec le droit social existant, devait être le point chaud de sa
conférence de presse de demain. Ce sera plutôt un point hot. Quel journaliste
posera LA question sur toutes les
lèvres ? Un journaliste de Closer ?
Un journaliste de Hot vidéo ? On
retient son souffle…
(18h45)
Ribéry
jongle avec son nœud de cravate. Revanche sur le fameux bus en Afrique du Sud ?
Lionel Messi et Cristiano Ronaldo seront-ils devancés par le Messie du foot
bleu-blanc-rouge ? C’est que le gaillard porte tout à coup sur ses épaules
les espoirs d’une France en berne pour le Brésil cet été. Et des reporters se
trouvent sur le terrain. On entend, toujours sur Europe 1, des reporters de
choc, avec des tuyaux sonores sur Chantal qui sable déjà le Champagne dans l’ancien
club de Boulogne de Ribéry… « Ti
Franck, c’est un exemple qui a pas du mérite » mais « la gagne ». Qui dit reportage foot,
dit reportage social et populo… et les fautes de syntaxe, ça fait populo à la
radio.
(18h50)
Un
nouveau billet de 10 euros, avec la tête de la déesse Europe va nous tomber
dans le porte-monnaie… Au fait, combien de billets de 10 euros par minute pour
Ribéry.
Le
football n’est plus seulement l’opium du bon peuple. C’est une machinerie à
cash. Pour les télés, les radios, les pubeurs
et autres investisseurs. Et pis aussi une bonne occasion pour les politiques de
se la secouer douce, en participant à peu de frais à la joie nationale,
histoire de faire oublier le marasme. Pas folle la guêpe !
LSR
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