J'aime la droite... bien dure


L’amour, ça rend idiot.

L’amour, ça rend rudimentaire comme un petit sable si fin de Nice dans le string, un soir de miroitement du coucher de soleil sur la Méditerranée en chantonnant l’hymne à Denise & Christian de la mairie.

L’amour est un courant d’air.

J’ai longtemps aimé la droite forte, oh oui poussin, la droite bien dure… la droite tout court.

J’ai longtemps aimé la droite bien dure, du temps où, sous l’étiquette républicaine, elle avalait les bons tuyaux du zig Jean-Marie…

Rhah-rhah, ah-ah, à la queue-queue-leu-leu, tout le monde s’éclate aux urnes, à la queue-queue-leu-leu, tout le monde s’éclate…

L’amour, ça me glisse sur la peau... une belle droite, une bonne espérance qui m’a rendu complètement marteau.

J’ai hurlé place de la Concorde sur Mille colombes tout plein de joie, de sueur dégoulinante dans mon boxer après mon bulletin de vote…

J’ai dansé avec des inconnues, des fans de Brice l’Auvergnat… elles dansaient bien, elles étaient aussi chaudes que des marrons chauds à la sortie du Bon Marché.

J’ai même osé acheter les disques du rappé Doc Nico qui a tellement fumé le soir de la victoire de Gynéco qu’il a, hélas, disparu à jamais (je prie pour qu’il ne revienne plus sur les ondes ce gars-là).

J’aime la droite, toutes ces fausses blondes dans des réunions genre Rotary. Oui, j’aime l’Houmpé, ses fausse factures, ses vraies magouilles, son sens du rire à l'hémistiche des débords de la République brisée, hachée, menue.

LSR

 

 

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