Copéthon à la messe après Sarkothon au palais
-Je n’y crois, je n’y
crois pas…
-Quoi donc,
Geneviève ?
-Ben, Monsieur Copé
vient d’être mis en examen pour abus de confiance dans la belle œuvre qu'ils appellent le Sarkothon ?
-Non, c’est pas
vrai… Quoi encore, tous ces juges : des rouges, Geneviève, des sales
rouges.
-Ça oui, Paulette,
marre de ce pays soviétique. Avec Hollande, on a Brejnev aux affaires. Un scandale ! Notre bon Jean-François, il doit en avoir gros sur
le cœur. Venez avec moi, Geneviève, allons prier pour lui.
A
Meaux, le joueur de Bontempi fait l’unanimité. Touche pas à mon Copé ! semble crier silencieusement la foule
des habitants abasourdis par la nouvelle qui tombe comme poussières larguées
depuis des Stukas sur la ville épiscopale du Nord Seine & Marne. Paraît
même qu’on voie à cette heure des femmes en pleurs hanter les ruelles
environnantes de la cathédrale, chemisiers déchirés, se lacérant les joues de
dépit. Plus affreux, des dizaines de Meldois se précipitent dans les cafés du
centre-ville pour s’avaler des alcools forts pour faire passer la pilule de l’angoisse
de gorge à cause de ce énième coup de Trafalgar.
-C’est pas vrai,
mais c’est pas vrai. I’ nous en veulent vraiment les juges. On commençait à peine
à remuer la queue au parti, et voilà qu’ils nous sabordent la rentrée… c’est
pas dieu possible tout ce malheur, mon pôve m’sieur.
-Ouais, c’est sûr…
Je vous en ressers un petit ?
-C’est pas de refus,
mais un Calva c'te fois.
Politique
et justice, ces derniers temps, arrangent mal les bureaux politiques qui
doivent se tenir en soirée, à l’UMP.
-Déjà, ils se tirent la bourre pour le Doubs…
on s’en branle du Doubs, bordel. Juppé qui vote PS, Kosciusko pareil, Nico le
ni "ni-ni" et tous les autres que je mesure rien de ce qu’ils veulent… Ah,
patron, double dose mon Calva !
-Comme si c’était
fait.
Par
devers lui, le patron : « Moi,
m’en fous, j’étais pour Nicole Bricq ».
Pas
mal la politique de terrain, non !?
LSR
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